La marche en Christ - Shora Kuetu






1 Jean 2 : 6
« Celui qui déclare demeurer en lui, doit marcher aussi comme lui il a marché »

Nous allons faire une étude comparative, ce soir. Nous allons comparer nos vies à la Parole. Nous allons comparer nos vies à la vie de Christ et nous verrons si véritablement nous sommes en Christ ou pas.
Il est question de la marche.
La vie chrétienne est une vie, comme vous le savez, de marche. La vie tout court est aussi une vie de marche. Et notre marche dure, selon la Bible, 70 ans et pour les plus robustes 80 ans. Alors il y en a leur marche n’a duré qu’une seconde, c’est-à-dire à leur naissance, ils sont morts. D’autres, 5 ans, 10 ans, peu importe.
Sommes-nous sauvés ou pas si nous mourrons maintenant ? Chacun doit se poser cette question tous les jours : « Si je meurs là, où irais-je ? » Bien qu’étant chrétiens, c’est une question à laquelle chacun d’entre nous doit répondre chaque jour.
L’apôtre Jean aimait beaucoup le Seigneur, et il nous donne un test.
Qui sont ceux qui sont en Christ ce soir ? 

Il nous parle de « Demeurer ». Rappelez-vous bien de ceci,  à chaque fois que les Ecritures, utilise ce verbe « Demeurer », il est question des  épreuves. C’est un terme que l’on retrouve dans Actes 2 : 42 Et ils persévéraient tous dans la doctrine des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières.

Lorsque les Ecritures parlent de la persévérance, il est question des obstacles. Il est question des épreuves. Et la vie chrétienne est une vie remplie d’épreuves. Déjà, la vie de tous les jours.
Il y a comme un parallèle entre la vie mondaine et la vie chrétienne. Dans la vie de tous les jours, dans la vie du monde, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup d’épreuves. Pour avoir un diplôme, il faut passer des épreuves. Pour avoir un travail, parfois, il faut un certain nombre d’épreuves. Et pour pouvoir se marier, c’est la même chose. C’est un ensemble de luttes, d’épreuves, de difficultés, de combats, de pressions, d’oppressions. Il faut lutter, n’est-ce pas ? Pour avoir une maison, il faut lutter. Parfois pour avoir de bonnes relations avec les uns et les autres, il faut lutter. Et bien la vie chrétienne, c’est la même chose. On a parlé la dernière fois du combat spirituel.

Alors Jean dit que si nous disons demeurer en Christ… Celui qui dit demeurer en Christ, et bien ce n’est pas compliqué, il faut qu’il marche comme le Seigneur a marché. Et ça c’est fort.
Comment le Seigneur a-t-il marché ?

Nous allons le voir rapidement dans l’Évangile. La marche du Seigneur Yehoshua. Et quelqu’un va nous lire un passage que beaucoup de gens connaissent par cœur Jean 14 : 6 Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Je suis le chemin, la vérité et la vie.

Le chemin justement. C’est ce chemin là que nous devons emprunter. Le chemin.

Avant ma conversion, je pensais que la vie chrétienne était une vie paisible, que les chrétiens étaient tous beaux et gentils, que les pasteurs étaient les hommes les plus droits de la terre. Mais quelle déconvenue quand je me suis converti et m’être aperçu que j’étais loin de la réalité !

Qui sont ceux qui, une fois, convertis se sont heurtés à des pensées impures ? A la convoitise ?
Tant qu’on n’est pas converti, on n’est pas conscients de la convoitise parce que cela fait partie de notre vie. Vous allez parler de la séduction aux inconvertis, ils vont se moquer de vous. Ils ne savent pas ce que c’est. Vous allez parler des pensées impures : « J’ai des attaques » Ils vont se dire : « Mais attends qu'est-ce que tu me racontes ? » Les inconvertis sont étrangers à la vie de Dieu. Ephésiens 4 : 18 ils sont étrangers.

Le chemin. C’est un chemin qui est étroit. Nous allons lire  Matthieu 7 : 13  Entrez par la porte étroite car large est la porte et spacieux le chemin qui mènent à la perdition et il y en a beaucoup qui entrent par là.

Demeurer en Christ, marcher comme Christ a marché, mes amis, on le dit comme ça mais en pratique ce n’est pas une mince affaire.

J’aimerai nous parler de la marche chrétienne.

On a besoin des bases de l’Evangile. La marche chrétienne simplement.

Le Seigneur dit aux apôtres : « Entrez par la porte étroite ».

Vous savez qu’à cette époque, Jérusalem avait au moins 9 portes. Je vous disais la dernière fois qu’en janvier dernier j’étais à Tel Aviv, à Jérusalem. Et j’ai été visiter la vieille ville de Jérusalem, une ville fortifiée avec plus de 9 portes. On ne pouvait accéder à cette ville, on ne peut accéder à la vieille Jérusalem que par ces portes tellement que les murailles sont hautes et épaisses.

Lorsque Néhémie est revenu de l’exil avec quelques réchappés d’Israël, la première chose qu’ils ont faite c’était quoi ?

Néhémie 3 : 1 Eliaschib, le grand-prêtre, se leva donc avec ses frères, les prêtres, et ils rebâtirent la porte des brebis. Ils la consacrèrent et en posèrent les battants. Ils la consacrèrent depuis la tour de Méa jusqu'à la tour de Hananeel.
Donc lorsque les enfants d’Israël sont revenus de l’exil, sous Néhémie, la première chose qu’ils ont faite avant de reconstruire les murailles, avant de reconstruire le temple, ils ont d’abord restauré la porte des Brebis. On ne peut pas entrer dans la marche chrétienne sans passer par cette porte-là.

Je me rends compte que quand je reçois des frères pour les entretiens, je me rends compte que beaucoup ne sont pas passés par la porte des brebis. Vous avez des brebis et vous avez des boucs. Dans nos églises, il y a deux types de chrétiens. Bien sûr, il y a les chrétiens charnels, les chrétiens spirituels et les hommes animaux (les inconvertis). Mais il y a 2 types de chrétiens, vous avez des boucs c’est-à-dire l’ivraie et vous avez des brebis, le blé, selon la parabole de Matthieu 13. Beaucoup ont choisi la porte large et le chemin spacieux, la facilité c’est-à-dire « Viens à Jésus et tu auras le mariage, viens à Jésus et tu auras le visa, viens à Jésus et tu auras une belle maison, viens à Jésus et tu auras la guérison… » Les 10 lépreux étaient venus vers Jésus pour la guérison, 9 sont retournés dans le monde et 1 seul est revenu à Jésus. Plusieurs viennent au Seigneur pour de multiples raisons mais très peu choisissent la porte des Brebis.

Si vous lisez Néhémie 3, vous verrez qu’il y avait plusieurs portes, au moins 9 portes. La Jérusalem d’en bas est une image de la Jérusalem d’en haut. Celle d’en haut à 12 portes.
La porte des Brebis était la porte la plus importante. Pourquoi ? Parce que c’est la porte par laquelle entraient les brebis destinées au sacrifice.  C’est par cette porte là que les brebis étaient emmenées dans le Parvis, le Lieu Saint et le Lieu Très Saint.
Et bizarrement le Seigneur dit dans Jean 10 : 7 Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis : JE SUIS la porte des brebis. 8 Tout ceux qui sont venus avant moi sont des brigands et des voleurs ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. 9 JE SUIS la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. 10 Le voleur ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; moi, JE SUIS venu afin que mes brebis aient la vie, et qu'elles l'aient même en abondance. 11 JE SUIS le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. 12 Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et s'enfuit ; et le loup ravit et disperse les brebis. 13 Ainsi le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se soucie pas des brebis. JE SUIS le bon berger.
Ici, le Seigneur dit qu’il est la porte des brebis.
Donc le grand-prêtre Eliachib, dans Néhémie 3, avait compris que la restauration des murailles n’était possible que si le Seigneur était là. Sans la présence du Maître ce n’était pas possible.

La porte des brebis !

Beaucoup d’églises, d’églises de maison, sont remplies de gens qui sont passés par d’autres portes.

Quelles sont les motivations de ton cœur ? Quelles sont les raisons pour lesquelles tu as commencé à méditer la Bible ? A prier ? Si ces motivations ne sont pas pures, tôt ou tard tu finiras par être rattrapé par ton passé. Je vous assure. Parce que si tu as la moindre épreuve à cause de la vie chrétienne, tu vas commencer à remettre en cause l’amour de Dieu pour toi et tu vas courir, tu vas faire les nations pour chercher les hommes de Dieu plutôt que de rechercher véritablement le Seigneur.

Si tu pries parce que tu cherches la guérison, le jour où tu auras la guérison tu vas repartir dans le monde. Comme ce monsieur qui est venu me voir, pour la guérison, je lui ai dit : « Il faudrait d’abord dire à votre femme que vous la trompez, ensuite vous appelez cette femme avec laquelle vous trompez votre épouse pour rompre, et par la suite vous revenez me voir avec votre épouse je vais prier pour vous deux ». Il me dit : « Mais est-ce que tu peux pas d’abord prier pour moi, me faire opérer et ensuite je vais me repentir ? » Je lui ai dit : « Non, non, non, ce n’est pas comme ça que ça se passe ». Voilà quelqu’un qui veut manger le pain des enfants. On ne donne pas les perles aux pourceaux !

Dis à ton voisin : ça va chauffer.

« Frère Shora, je veux l’onction qui est sur ta vie ». Mais sais-tu combien je souffre pour cette onction ? Combien de femmes je refuse ? Combien d’argent je refuse ? Les critiques dont je fais l’objet ?

« Oh Seigneur quand lui, il prêche Jésus descend »

Celui qui dit demeurer en Jésus doit marcher comme Jésus a marché.
Celui qui se dit camerounais doit parler comme les camerounais. Mais vous allez voir qu’il y a beaucoup de gens qui sont venus au Cameroun non par la frontière normale, mais qui sont rentrés bizarrement, fraudeurs. Mais ils sont là, ils se passent pour des camerounais et c’est la même chose dans la vie chrétienne, nous avons beaucoup de brigands.

« Frères tu ne peux pas prier un peu pour que je sois d’abord guéri et puis ensuite on verra… »
«  Non ! Tu règles l’affaire ». Et il ne faut pas me dire : « Je l’ai appelé, j’ai réglé… » pour recevoir la prière. « Non, tu règles et tu viens avec ta femme. Comme ça elle saura que tu la trompes. »

On n’impose pas les mains pour imposer comme ça. Quand il m’a raconté son problème, je voulais effectivement, prier pour lui et le Seigneur m’a dit : « Attention, il y a la saleté autour de lui, tu vas te souiller ».

C’est pour cela que beaucoup de pasteurs ont créé des boutiques proposant aux gens des miracles. Vous prenez leur flyers et les flyers des marabouts, leurs invitations, c’est la même chose. Les marabouts disent quoi ? « Vous avez des problèmes d’argent ? Venez ! » Mais eux-mêmes sont dans des bicoques. On ne donne que ce qu’on a. Toi, qui es pauvre comment veux-tu me rendre riche ? Rends-toi d’abord riche ensuite on verra pour les autres.

La porte des brebis, elle est étroite et le chemin qui mène.... vous savez comment ça se passe ?
Il fallait passer par cette porte là pour aller par le chemin qui mène au temple.
La porte là, elle est étroite et le chemin est resserré et la porte et le chemin vous amènent au sacrifice c’est-à-dire à l’autel, la croix. C’est ça la marche chrétienne. Et le Seigneur dit que très peu de gens passent par la porte et empruntent ce chemin.
Il a dit : « Je suis le chemin » « Je suis la porte ». Le chemin c’est Jésus, la porte c’est Jésus. C’est un chemin de pleurs et de souffrances. On ne peut pas enlever ce mot de la Bible.
Quand je me suis converti, j’étais tout content, tout joyeux. Je me disais : « Les chrétiens sont beaux… j’ai trouvé une bonne famille, tout le monde est souriant…ils ont tous des sourires… »
Ils sont tous là : « Frères, ça va ? Ça va ma sœur ? Ça va ?» « Et les pasteurs, c’est des « papa », « maman ». « Oh ! qu’est-ce que c’est beau ! »

Et quand j’ai commencé à me faire dépouiller. Je me suis dit « Humm, mon papa biologique ne pourrait pas me faire ça, donc ils sont quand même bizarres ces gens »

Tu les vois adorer « Alléluiiiia, alléluiiiia » et tu regardes le frère à coté qui regarde sa femme méchamment : « Attends, chérie à la maison, tu vas voir ! »

Rempli d’hypocrites ! Ça chante, ils sont habillés en soutane. Mais quand ça sort dehors…les sœurs, ventre à l’air. Je me dis : « Seigneur, c’est une choriste ? Elle chante dans une chorale ? »

Un jour, il y a peut-être 5 mois à peu près, je suis allé chercher mon véhicule actuel en province. Je suis parti avec un de mes collègues pasteurs. On arrive, le vendeur n’était pas là, c’était un garage, il y avait la secrétaire. Et on discutait avec elle parce que le contrôle technique n’était pas fait. Alors il fallait négocier sur le prix pour que le monsieur baisse un peu. Elle appelle le monsieur au téléphone, elle nous le passe, on parle avec lui, on négocie avec lui, il baisse. Et le pasteur qui était avec moi demande à parler avec ce monsieur, il s’est mis a parlé avec. Et puis d’un seul coup, je le vois s’énerver comme pas possible, comme un païen. Il dit : « Monsieur, on ne va plus acheter cette voiture de toute façon… » Oulala, j’étais… La secrétaire a eu honte. J’ai eu honte. J’étais là : « Oh Seigneur, ce n’est pas possible, c’est un pasteur qui est en train de s’énerver comme ça, de crier contre un païen ! » Et quand il a raccroché… en fait, il avait oublié que j’étais là. Je l’ai regardé : « Mon coco, ça y est je t’ai eu, je t’ai vu». «  De toute façon Dieu n’est pas d’accord qu’on achète… » Je lui ai dit : « Non, non, non. Il ne faut pas mettre Dieu dans toutes les sauces là. Dieu est d’accord, on va l’acheter ». J’ai dû m’excuser auprès de la secrétaire.

On ne veut pas crucifier la chair !

Quand tu entends les chrétiens parler entre eux tu te dis : « Mais ce n’est pas possible Seigneur, il y a un problème là ».
Comment parlez-vous à vos enfants, vous qui avez des enfants ? Nos lèvres sont impures ! Des gros mots !!!

Ah ce soir, ce n’est pas une autre guérison qu’on va voir… C’est la guérison de l’âme.
Je suis convaincu que le Seigneur va nous délivrer

« Je veux plus jamais le voir, je ne veux plus lui parler, à moi on ne me parle pas comme ça, tu as vu comment il m’a parlé ? ».

Dis à ton voisin : « Mais qui es-tu ? »  
Tu lui réponds : « De la poussière ! »
Repose-lui la question : « D’où viens-tu ? » Réponds-lui : « De la poussière ». Encore une autre question : « Où vas-tu ? »  « Dans la poussière »

L’opération se fait ?

Gloire à Dieu.

Tu vas faire des courses au marché, comment parles-tu au vendeur ? Comment traites-tu les autres ?

Avec la même langue nous pouvons maudire et bénir.

« Frère Shora, pries pour moi, je veux vraiment le ministère, je veux l’onction… » Mais Dieu sait que tu n’es pas passé par la porte.

Tu vois, il y a l’Eglise du Seigneur, et il y a une porte teeeeeeeeellement large ! Le chemin, n’en parlons même pas. Quand on passe par la porte étroite, on laisse ses valises ! On a plusieurs valises : l’orgueil c’est là, la fierté charnelle c’est là, le nom qu’on porte parce que le père était… c’est encore là. Parce qu’on est un peu plus clair que les autres alors là, n’en parlons pas.… On a tellement de bagages… et quand on veut entrer par cette porte-là, on est coincé et on se dit : « Je ne peux pas abandonner ces valises », la haine, la rancœur tout ça…
Alors on se détourne et on va passer par la porte devant laquelle il y a Lucifer qui t’accueille à bras ouverts. Et là, on peut avoir autant de bagages qu’on veut. Et ils vont t’aider. Il y a même des démons qui vont t’aider, pour une fois, ils vont t’aider pour que tu passes par la porte. Donc on entre par la porte et on est toujours hypocrite, on entre par la porte et on a toujours la haine, le mensonge, on se dit : « Dieu va comprendre parce que c’est la grâce ».

Et puis quand on passe par la porte, sur le chemin, vous rencontrez les prostituées qui sont là et qui vous accostent. Vous rencontrez des sorciers, vous rencontrez les gars de la prospérité. Surtout il ne faut pas parler de la persécution ici, car ça n’existe pas.

La facilité ! Qui n’aime pas la facilité ? On ne fait rien, tout nous tombe dessus.

Vous savez pour beaucoup de chrétiens l’argent tombe du ciel. Faut pas qu’ils travaillent, Dieu envoie l’argent ça tombe du ciel comme la manne.

La facilité !

Et ce chemin et cette porte conduisent, mes amis, en enfer !

J’ai vu une jeune femme en enfer qui me suppliait : « Sors-moi d’ici. Quand j’étais sur terre je ne voulais pas prier, j’étais une prêtresse sataniste. » J’ai vu des vers de terre avec des têtes d’homme. Horrible !

Parce que beaucoup de chrétiens ne veulent pas marcher comme Jésus a marché.

Comment a-t-il marché ?

D’abord, depuis l’éternité il était sur son trône. Si vous allez au ciel, si vous voyez la gloire du Père, la gloire de Dieu, comment les anges l’adorent, la beauté des édifices, de ces villes qu’il y a là-haut… Oh ! c’est incroyable, il n’y a pas de mot pour décrire ces choses-là.

Le Seigneur, nous dit la Parole dans Philippiens 2 : 5 Qu'il y ait donc en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, 6 lequel étant en forme de Dieu, n'a pas regardé son égalité avec Dieu comme une usurpation. 7 Cependant il s'est vidé de lui-même, ayant pris la forme d'esclave, fait à la ressemblance des hommes ; 8 et, étant trouvé en apparence comme un homme, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.

Le dépouillement, ça c’est la première des choses. Se dépouiller olalala, ça c’est difficile.
Ne pas regarder les gens de haut parce que tu n’es rien.

Quand on meurt les gens parlent de nous comme des choses : « On va sortir le corps de la morgue, le corps de Marie Jeanne ». Mais Marie Jeanne elle est où ? On parle de son corps mais Marie Jeanne elle n’est plus là. Alors soit elle est au ciel soit elle est en bas.

Le dépouillement !

Le Seigneur s’est dépouillé de sa gloire, de tout ce qu’il avait, pourquoi ? Parce qu’il nous a aimés. Ça veut dire que Jésus, qui est amour, s’est dépouillé pour pouvoir nous approcher ! Ça veut dire que celui qui se dit chrétien doit se dépouiller et aller vers les personnes qui sont nécessiteuses.  Est-ce que nous pouvons aller dans les bas quartiers voir les pauvres, leur parler de Dieu ? Quand on sera devant le Seigneur on va lui dire quoi au Seigneur ? « Oui mon mari est un grand pasteur, on était dans un 4x4 Mercedes » ? 

Mais le Seigneur va te dire : « Est-ce que tu as été voir les orphelins pour leur partager mon amour ? Ou bien est-ce que tu étais là sur ton trône, dans ton bureau climatisé, pour demander la dîme, demander l’argent des gens ?»

Oh ! le feu va consumer beaucoup de pasteurs, beaucoup de femmes de pasteurs, beaucoup de chrétiens, beaucoup de chantres. Parce qu’ils n’ont pas le temps d’aller dans les villages là-bas distribuer des bibles gratuitement aux gens.

Quand est ce que ton église a fait une offrande pour aller donner ça aux orphelins? Dites-moi combien d’églises font ça ? On fait une offrande le dimanche, on achète des sacs de riz, je ne sais pas… des maniocs, on va voir les orphelins, on va voir les enfants dans la rue, on leur donne quelque chose, on leur témoigne l’amour de Dieu, peu importe qu’ils nous suivent ou pas. Mais qu’ils apprennent qu’il y a quand même des chrétiens quelque part, qu’il y a des gens qui témoignent de l’amour du Créateur. Frères, quand est-ce qu’on a fait cela ? Il y a un problème.

Celui qui dit demeurer en Jésus Christ doit marcher comme Jésus Christ !

Jésus ne s’est pas enfermé dans un bureau climatisé. Jésus n’était pas en costume cravate dans un bureau climatisé entrain de recevoir les enveloppes des gens. On n’a pas vu Jésus se faire ouvrir la porte de sa voiture par un protocole. Il était le protocole par excellence. Il a nourri 4000 personnes. Il renvoie les apôtres et il dit : « Partez avant, moi je vais renvoyer la foule ».

La marche chrétienne.

Nous disons : « Oui, nous sommes chrétiens parce que nous lisons la Bible, parce que nous prions, parce que nous allons à l’assemblée, parce que nous chantons, parce que nous prêchons… »

Frères, il y aura des surprises ce jour-là. Ce jour-là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Les gens vont gémir et vont supplier Dieu de les arracher au feu !!!

On est là, on se fait la guéguerre entre chrétiens. « Qui va récupérer quelles âmes ? Qui va faire quoi ? »

Je ne viens pas pour collaborer avec… Je viens pour vous dire Jésus revient ! La marche chrétienne ! Le reste ce n’est pas mon problème ! Partout où le Seigneur m’envoie. J’ai vu l’enfer et le ciel. Vous savez quand vous avez vu l’enfer, le ciel…vous n’allez plus…non c’est fini.

Quand bien même je rencontre des hommes très riches, des politiciens… la dernière fois je disais à un colonel de Brazza : « Il faut te mettre en règle. Tu as épousé une femme qui n’est pas la tienne, tu dois repartir avec ta première femme ». Fini. La collaboration s’arrête là.

Comment Dieu, qui est saint, ait pu quitter son ciel, son palais royal et venir vivre dans les ordures pendant 33 ans et demi ?

Quand est-ce que tu as acheté ne serait-ce qu’une bible avec l’argent que tu as eu ce jour-là, pour pouvoir la donner à quelqu’un dans la rue qui ne connait pas Jésus ? Pour dire « Voilà la bonne nouvelle ».

Chrétiens ?

La plupart des femmes de nos présidents en Afrique travaillent beaucoup dans le social alors qu’elles ne sont pas forcément converties. Et nos pasteurs qui prêchent le ciel soi-disant, qui sont à l’image de Christ soi-disant, ils font quoi ?

Vous ne voyez pas qu’il y a un décalage là ?

Jésus voit une foule qui n’avait pas à manger, il a eu la compassion. A deux reprises, il a nourri les gens. Jésus va chez Zachée, un voleur et lui a apporté le salut. Jésus va chez Levi et lui a apporté le salut.

Mes amis, celui qui dit demeurer en Jésus...

Il ne faut pas qu’on soit des chrétiens du dimanche.
Il ne faut pas que nous soyons des chrétiens religieux, nous devons marcher comme le Seigneur a marché.

Le Seigneur a suivi le chemin que le Père lui avait tracé.

Le dépouillement des œuvres de la chair.

Quand vas-tu pardonner à cette personne ? Quand vas-tu t’assoir avec cette personne et dire « On règle nos affaires » ? Quand est-ce que tu vas te décider? Parce que si tu meurs d’une crise cardiaque tu vas aller où ? Quand est-ce que tu vas dire : « Maintenant j’ai trop entendu la Parole, maintenant je veux changer. Je veux changer car c’est trop... et parce que je ne veux pas mourir et aller en bas ! »
Quand ?!!

Vous savez que Dieu me montre, ici, ce soir, c’est comme si l’enfer avait ouvert sa gueule et je vois quelques personnes tomber en enfer là, tout droit en train de crier, des cris terribles, et des êtres horribles qui cherchent a les accrocher, à les tirer encore vers le bas dans ce gouffre ténébreux pour l’éternité.

Au lieu d’accuser ton mari, tu dois remettre en cause ta propre vie. Au lieu d’accuser ta femme, tu dois te remettre en cause maintenant. Peut-être que tu vas mourir, tu ne sais pas ce qui t’attend. Tu ne sais pas. Tu ne sais pas.

Souviens-toi des personnes qui étaient proches de toi qui sont décédées. Tu as vu comment tu as été surpris par leur décès ? Oui, ton tour aussi va venir !

C’est pour cela qu’il faut commencer à se dépouiller maintenant de la haine, du mensonge, de la sorcellerie, de la masturbation, de la pornographie… de toutes ces choses, il faut commencer à le faire dès aujourd’hui, dès ce soir, frères c’est important, pour commencer à marcher comme Jésus a marché.

Jésus dans le jardin de Gethsémané, sa sueur s’est transformée en grumeaux de sang et Jésus disait « Mon Père, s'il est possible, fais que cette coupe passe loin de moi. Toutefois non pas comme je le veux, mais comme tu le veux». Mt 26 : 39.

Il a marché en conformité avec la volonté du Père.

Comment vis tu ta vie ? Vis tu selon ta volonté ? « Je...je...je. Je veux… je ne ferai pas… ». Tu es blessé un peu, tu prends tout de suite des décisions. « Je ne veux pas… je ne ferai plus… ». Qu’est-ce que Dieu a décidé ? Qu’est-ce que Dieu a dit ?

Peut-être es-tu dans ce jardin de Gethsémané, entrain de souffrir de pleurer. Quelle est la décision que tu vas prendre ?

Il y en a en enfer, ils diront pendant toute l'éternité : « Seigneur, si je suis ici c'est à cause de mon mari. Seigneur, pardonne moi, aide-moi ». Ça sera trop tard.

D’autres diront : « Je suis ici à cause de ma femme, à cause de mes enfants, de mes parents, à cause de ma petite copine… Seigneur aide moi ». Trop tard ! Pendant l’éternité.

Le pire c’est qu’en enfer on va se souvenir de tous ces jours, toutes ces occasions que Dieu nous a données où on a entendu quand même la Parole, la vérité mais ça sera trop tard. Parce qu’on nous a trop habitués à être membres des bâtiments, amis des pasteurs, proche des pasteurs mais on nous a pas habitués à être dans le Royaume et à marcher comme Jésus a marché.

Regardez sa marche : on l’insultait, Jésus gardait le silence. On l’accusait faussement, il ne cherchait pas à se défendre charnellement : « Non, je n’ai pas fait ceci, je n’ai pas fait cela ». Il n’était pas là en train de se justifier en appelant tout le monde. Il a gardé le silence comme un agneau. Est-ce que nous sommes en Christ véritablement mes frères ? Quelque part quand on est titillé par des frères on commence à appeler le monde entier à vouloir se justifier à vouloir… à agir charnellement comme pas possible

Frères, il faut que nous marchions comme le Seigneur.

La marche chrétienne est une marche de joie, une marche où quelque soient les fouets on reste en prière et on s’attend au Seigneur.

Il était en train d’agoniser, de perdre tout son sang. La Parole qui va sortir d’abord : « Père, pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Alors qu’ils venaient à peine de le crucifier. Il était en train de mourir mais il bénissait en même temps ses ennemis. Frères, quel exemple d’amour !

Ayez les sentiments qui étaient en Christ, Paul nous dit dans Philippiens 2. Ayez les sentiments, c’est-à-dire le caractère de Christ. Le caractère de Christ.

Quand on est blessé, tout de suite : « Seigneur, j’abandonne le ministère, je ne veux plus faire le ministère » et on blesse encore le Seigneur. Parce que pendant 33 ans il a été blessé, on lui a craché dessus, on lui a fait porter une couronne d’épines, les épines se sont enfoncées dans son crâne, le sang coulait, on lui crachait dessus. Le sang et le crachat se sont mélangés. Il a gardé le silence. On lui a donné des coups de poings dans le visage. Ésaïe 53 nous dit qu’il était défiguré et on détournait de lui le regard.

L’Agneau de Dieu !

Sommes-nous chrétiens ou sommes-nous des profiteurs de la grâce de Dieu ? Des gens qui ne font que commander : « Seigneur, donne-moi, donne-moi, donne-moi, donne-moi… » Mais qui ne disent jamais « Seigneur, je te donne mon cœur et je veux me soumettre désormais à ta Parole, je veux t’obéir quelle que soit la souffrance Seigneur mon Dieu ».

On est hypocrites, menteurs, hypocrites, profiteurs de la grâce. Le Père souffre parce que nous allons devant son trône pour avoir des maisons, pour la guérison seulement… et il sait pertinemment que nous allons l’abandonner, lui tourner le dos. Et nous accusons nos frères constamment.

Quand as-tu jeuné pour ce frère qui ta blessé ? Quand est-ce que tu as jeuné pour lui ? Quand ? Quand est-ce que tu as jeuné pour ce pasteur ? Quand est-ce que tu as réclamé son âme au Créateur ? « Oh ! non il m’a trop blessé, oh non il est mauvais, oh non Dieu va me justifier ».

Nous sommes des accusateurs comme l’ennemi, comme le diable qui accuse les enfants de Dieu nuit et jour. Et nous allons devant le Seigneur pour porter plainte contre les frères et sœurs. Nous n’allons même pas devant le trône de sa grâce, pour supplier sa grâce, pour supplier son cœur afin d’épargner nos ennemis, afin de les bénir comme le Maître a dit : « Bénissez et ne maudissez pas ».

La vengeance nous anime trop, la haine, la rancœur, la jalousie… On passe plus de temps au téléphone pour parler de nos frères plutôt que d’aller devant le Seigneur pour gémir devant son trône et dire : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui t’aiment. Si cela m’arrive c’est parce que tu m’enseigne quelque chose, tu veux m’apprendre quelque chose Seigneur »

Nous ne sommes plus à l’écoute de l’enseignement du Saint Esprit. Nous blessons le cœur du Père tous les jours. Seigneur, pardonne nos cœurs.

Etienne a été lapidé. Voilà quelqu’un qui a demeuré avec Jésus, qui a marché comme Jésus. On le lapide… Vous savez ce que c’est d’être lapidé avec des pierres, frères, lapidé ? La mort, elle est atroce. Etienne se met à genoux, non pour accuser, il a dit : « Seigneur, pardonne-leur ».
Voilà un chrétien, un exemple de chrétien.

Nos cœurs sont durs, endurcis avec la force du temps.

« Entrez par la porte étroite étroite» c’est une invitation. C’est un ordre. « Entrez par la porte étroite étroite». « Entrez » pour aller jusqu’à la croix.

C’est un chemin de trahisons que nous avons emprunté, un chemin de mépris, de pleurs, de larmes, un chemin de blessures.

Dieu dit dans Deutéronome 17 « Je suis celui qui blesse et qui guérit ».

Un chemin où des paroles peuvent te blesser mais tu dois être à genoux devant le Maître, devant le Père entrain d’adorer parce que quand on est blessé à cause de Jésus on doit se réjouir plutôt que d’accuser parce que Dieu est en train de nous former. On demande au Seigneur : « Seigneur, je veux voir ta gloire », quand il commence à nous changer, à nous façonner nous commençons à maudire les autres.

Il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes bien qu’il soit Fils.

La puissance de Dieu, la puissance véritable du Seigneur se manifeste dans la souffrance, dans la faiblesse. 2 Corinthiens 12 : 9 Mais le Seigneur m'a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes faiblesses, afin que la puissance de Christ habite en moi. Et à cause de cela je prends plaisir dans les faiblesses, dans les injures, dans les calamités, dans les persécutions, et dans les angoisses pour Christ ; car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.

C’est ça la vie chrétienne, la croix.

Paul a dit : « Je me plais dans les outrages ».

Et toi quand on commence à peine à te critiquer tu commences à murmurer. Comment veux-tu manifester la puissance de Dieu, la puissance de l’amour qui change les vies ? Comment ?
On a mal compris les choses.

Le Seigneur se sert souvent des personnes les plus proches de nous pour nous blesser, nous façonner, nous tailler… tant que nous serons dans les critiques, les murmures, dans les pleurs, dans les gémissements charnels, on va tourner en rond, on va tourner en rond, on va tourner en rond, on va retarder l’œuvre de Dieu dans nos vies.

 « Seigneur, je veux voir ta gloire ». Voilà la prière de beaucoup de chrétiens, ils ne savent même pas que la gloire de Dieu amène la mort, la mort par rapport au vieil homme, la mort par rapport à la chair. Ta chair doit souffrir par les critiques. Tu dois passer par là, car c’est le chemin.

Sa propre mère l’a pris pour un fou, ses frères l’ont pris pour un fou. Ils ont dit : « ça y est, Jésus devient fou ». Les personnes les plus proches, Jésus a subi le rejet de la part de sa propre mère, Jésus Christ homme, ses frères, la trahison !

Les gens qu’il a guéri ont dit : « Crucifie-le ».

Voilà le chemin du salut, voilà le chemin de l’espérance, le chemin de la victoire ! C’est par la souffrance. Il nous a laissé un exemple à suivre.

Quelqu’un te délaisse un peu tu commences à paniquer. « Il n’est pas reconnaissant, elle n’est pas reconnaissante, avec tout le bien que je lui ai fait. Voilà ce qu’il me rend ».

Jésus dirait quoi ?

Nous l’avons crucifié, nous lui avons craché dessus.

Nous voulons garder nos blessures d’enfance. Nous ne voulons pas aller plus loin. Nous nous arrêtons toujours aux critiques, nous ouvrons grandement nos oreilles aux paroles des hommes et on se laisse aussi blesser volontairement. On se laisse faire du mal inutilement parce qu’on ne veut pas voir, derrière les épreuves, la gloire de Yahweh.  Derrières ces problèmes, derrières ces hommes voir la gloire de Dieu. Et facilement on va ouvrir des portes, on va changer de chemin, on va commencer à choisir la compromission pour ne plus éprouver la souffrance… on commence à se compromettre, à mentir, à modifier les choses parce qu’on veut devenir son propre créateur.

Oh Dieu !

Taille-nous Seigneur. Façonne-nous. Enlève de nos cœurs toutes ces épines. Tout le monde ce soir est concerné.

Cet homme qui t’as blessée, que tu hais encore. Cet homme qui t’as blessée, toi, femme !
« Il s’est pas occupé de moi et de mes enfants, il n’a pas été honnête ». Voilà tes paroles.
Tes paroles qui te tuent, des paroles qui te condamnent toi-même femme !

Ceux et celles qui veulent condamner leur péché, délaisser leur péché ouvertement sans honte, pour faire honte à Lucifer, venez dénoncer ce péché !



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Matthieu 25:1 à 13

Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. Comme l'époux tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux, allez à sa rencontre! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. Les sages répondirent: Non; il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure. Matthieu 25: 1 à 13