Le caractère de Christ - Première Partie - Shora Kuetu




Colossiens 2 : 1 à 3


Donc ce soir, comme vous le savez nous avons décidé, par le Seigneur, bien sûr, de vous parler de Christ, de vous parler de sa nature, de son caractère en nous. Et ce soir, nous allons parler du caractère de Christ en chacun de nous.

Et nous lisons sans plus tarder Colossiens chapitre 2 : 1 à 3 Je veux, en effet, que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée, et pour tous ceux qui n`ont pas vu mon visage en la chair, 2 afin qu`ils aient le cœur rempli de consolation, qu`ils soient unis dans la charité, et enrichis d`une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ, 3 mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science.

Mes amis, on a vu que Paul, lorsqu’il va écrire cette épître, il était en prison et il va livrer un grand combat pour que les chrétiens connaissent le mystère de Dieu savoir Christ.

En fait, les cinq ministères les apôtres, les prophètes, les docteurs, les évangélistes et les pasteurs sont établis pour enseigner les saints dans le but de les amener à répondre à l’appel. Ils sont établis par le Seigneur pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère.

Alors Paul a rempli, effectivement, son rôle. N’est-ce pas ? Perfectionner les saints. Katartismos en grec c’est-à-dire réparer les dégâts causés dans les cœurs des chrétiens par le péché.

Et nous sommes établis comme des réparateurs. Alors l’objectif c’est d’amener les saints à ressembler à Christ, à connaître Christ par les enseignements également et aussi par notre attitude, notre comportement.

Alors l’apôtre Paul, étant en prison, il a compris, il savait, qu’en tant qu’apôtre, il avait cette mission c’est-à-dire perfectionner les saints par les enseignements et par son attitude. Alors il va leur dire « Écoutez, je soutiens un grand combat pour vous ». Vous voyez, mes amis ?

Les cinq ministères soutiennent un grand combat pour les chrétiens. Ils sont là, ils se tiennent à la brèche pour que les chrétiens connaissent la personne de Christ. Pour que les chrétiens soient façonnés à l’image de Christ. Telle est la mission que le Seigneur a confiée, d’abord, à ces cinq ministères.

Malheureusement, je voudrais juste ouvrir une parenthèse, malheureusement, beaucoup de ministères, beaucoup d’apôtres, de prophètes, de docteurs, de pasteurs font complètement l’inverse.
C’est-à-dire qu’au lieu de façonner les gens par les enseignements, par leur attitude avec l’onction que le Seigneur leur a donnée pour qu’ils deviennent à l’image de Christ. Comme on a vu dans Actes 2 les premiers chrétiens persévéraient dans l’enseignement des saints. Malheureusement, beaucoup d’apôtres au lieu de perfectionner les saints, ils vont plutôt les détruire, plutôt s’en servir pour pouvoir s’enrichir.

Alors Paul a été fidèle à la vision biblique de l’Église, à la mission biblique d’un apôtre. C’est-à-dire amener les chrétiens à connaître le mystère de Dieu.

Et il dit « Je voudrais que ces chrétiens aient le cœur rempli de consolation, qu’ils soient unis dans l’amour et enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu savoir Christ ».

Donc il voulait que les chrétiens soient enrichis. Il l’a dit également dans 2 Corinthiens. Il dit « Nous sommes regardés comme des pauvres, mais par contre nous en enrichissons plusieurs. Nous sommes regardés comme des rebus de la société, mais plusieurs personnes sont enrichies par notre ministère ».

Voilà mes amis, le travail que l’apôtre Paul faisait.

Alors il dit « Il faut que les chrétiens soient enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu savoir Christ ». Et il rajoute « Dans ce mystère-là sont cachés tous les trésors de la sagesse et de l’intelligence ».

Alors mes amis, nous pouvons parler de tout, du matin au soir, mais l’objectif final c’est Christ. C’est Christ qui est, mes amis, la finalité de toutes choses. Tous les enseignements que nous pouvons vous apporter, toutes les exhortations que nous pouvons vous apporter doivent avoir un seul objectif. C’est-à-dire vous amener à ressembler à Christ, à lui être semblable.

Et vous savez que dans Genèse 1 le Seigneur disait au verset 26 « Créons l’homme à notre image ».

Donc l’objectif du Seigneur quand il a créé l’homme c’est que l’homme soit à l’image de Dieu. Or Colossiens 1 : 15 nous dit que c’est Christ qui est l’image de Dieu, du Dieu invisible.

Alors pour connaître Christ il faut recevoir l’intelligence de la part le Seigneur.

Et puis ce soir, en fait, nous allons parler de Christ, mais sous un aspect différent. C’est-à-dire quand on découvre Christ, quand on connaît Christ, quand on rencontre Christ, mes amis, on reçoit automatiquement son caractère.

Et je voudrais préciser qu’il y a vraiment une différence entre l’onction et le caractère.

Et vous allez voir tout au long de cette soirée, tout au long de cet enseignement que beaucoup de chrétiens échouent, beaucoup de pasteurs échouent dans leur ministère tout simplement parce qu’ils n’ont pas… ils ont peut-être l’onction, ils ont peut-être la grâce… mais ils n’ont pas reçu le caractère de Christ.

Alors maintenant la question que l’on peut se poser, est-ce que ces personnes ont-elles rencontré réellement Christ ? Parce que quand on le rencontre, il y a forcément le caractère qui suit.

Alors, nous allons justement dans le livre de Philippiens 2 : 1 à 6 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans l’amour, s’il y a quelque communion d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, 2:2 rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. 2:3 Ne faites rien par esprit de parti ou par une vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. 2:4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. 2:5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, 2:6, existant en forme de Dieu, il n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, 2:7, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, 2:8 il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. 2:9 C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, 2:10 afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, 2 h 11 et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

Voilà, mes amis, ce que l’apôtre Paul va demander aux Philippiens.

Vous savez que les Philippiens étaient, en fait, des Macédoniens. Donc les Macédoniens c’était un peuple. On le voit dans Actes chapitre 16, que les Philippiens, les Thessaloniciens étaient des Macédoniens.

En fait, dans Actes 16, Paul va tâtonner à plusieurs reprises, à deux reprises, il voulait aller en Asie Mineure pour enseigner la Parole, il voulait aller en Mysie par la suite et l’Esprit de Jésus, nous dira la Parole, ne lui a pas permis. Et Paul pendant la nuit, nous dira la Bible, va recevoir un songe, une vision ou un Macédonien lui était apparu pour lui faire la demande de passer en Macédoine pour pouvoir les secourir. Et quand Paul va se réveiller, avec son équipe, il va comprendre que Dieu l’appelait en Macédoine donc Paul va se rendre, effectivement, en Macédoine.

Donc dans Actes 17 nous voyons l’église. Justement, Paul va se rendre en Macédoine dans Actes 17 et l’église de Thessalonique va naître.

Et les Macédoniens étaient les seuls chrétiens qui soutenaient financièrement l’apôtre Paul, qui soutenaient son ministère réellement. On le voit dans 2 Corinthiens chapitre 8 et dans 2 Corinthiens chapitre 9.

Et Paul aimait beaucoup les Macédoniens, c’est-à-dire les Philippiens et les Thessaloniciens. Il aimait tout le monde, mais il avait une relation particulière avec ces frères et sœurs parce qu’ils l’ont beaucoup, beaucoup encouragé dans son ministère. Alors que les corinthiens, par exemple, qui étaient aussi des enfants spirituels de Paul, des enfants dans la foi qui disaient même que Paul était charnel. Mais les Philippiens, par contre, et les Macédoniens c’est-à-dire les Thessaloniciens avaient à cœur le ministère de l’apôtre Paul.

Alors Paul se retrouve en prison, il va écrire cette lettre aux Philippiens donc aux Macédoniens.

Il leur dit au verset 5 de Philippiens 2, on l’a lu. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ.

C’était un ordre !

Paul leur dit « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Christ ».

Mes amis, quand on reçoit le Seigneur Jésus-Christ de Nazareth dans notre cœur, dans notre vie, le Seigneur opère des choses dans nos vies, des choses qui nous bouleversent. Le Seigneur vient et il change notre caractère.

Alors ce soir, je voudrais parler aux frères et sœurs qui sentent en eux un appel du Seigneur. Des frères et sœurs qui aspirent à un ministère quelconque. Peu importe le ministère dans lequel vous vous voyez. Mais je voudrais ce soir, vous parler du caractère de Christ que nous devons avoir pour réussir notre mission, pour accomplir correctement l’œuvre à laquelle Dieu nous a appelés.

Mes amis, Paul dit « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ ».

Or nous savons que les sentiments, mes amis, viennent du cœur. Les sentiments viennent de l’âme.

Et lorsqu’on parle des sentiments. Il y a plusieurs types de sentiments. Par exemple, la peur est un sentiment. Le doute est un sentiment n’est-ce pas ? La colère est un sentiment. Les inquiétudes sont aussi des sentiments. Nous ressentons ces choses dans notre vie. L’orgueil, également, mes amis, et la dureté, l’orgueil, la haine… Ce sont des choses qui sont à la base des sentiments. Tu peux être animé par un sentiment d’orgueil, un sentiment de supériorité, avoir une haute opinion de soi-même. Toutes ces choses-là animent notre cœur.

Et maintenant Paul dit quand vous recevez Christ, en gros, Christ vient et il doit mettre dans vos cœurs ses sentiments.

Ce soir, nous allons, au travers de l’enseignement, savoir si réellement nous avons reçu Christ ou pas. Si réellement pour nous Christ est encore un mystère ou si ce mystère qui est Christ nous a été pleinement révélé. Ou si nous l’avons véritablement reçu dans notre cœur. Eh bien, on le saura par rapport aux sentiments. Si nous avons les sentiments du monde ou si nous avons les sentiments de Christ, les sentiments qui animaient Christ. Les sentiments, bien évidemment, qui animaient Paul, parce que Paul avait également le cœur de Christ.

Donc vous savez, mes amis, nous pouvons désirer Dieu, nous pouvons chercher Dieu, nous pouvons adorer Dieu, nous pouvons le servir, mais de façon charnelle, mais ce que Dieu désire c’est le cœur. Dieu désire qu’il y ait une rencontre entre les deux cœurs. Nos cœurs et son cœur. C’est ce que Dieu veut !

Parce que le problème des sentiments c’est un problème assez vaste.

Et vous verrez par exemple que lorsqu’Adam a chuté dans Genèse 3, le premier sentiment qui va l’animer c’est la peur. Adam dira « J’ai entendu ta voix, mais j’ai eu peur et je me suis caché parce que je suis nu ».

Donc là, nous sommes dans Genèse chapitre 3 à partir du verset 10 Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.

Voilà donc vous voyez que le premier sentiment que l’homme a eu c’est la peur. La peur, mes amis, nous tétanise. La peur nous paralyse. La peur tue la foi. La peur nous empêche de rentrer dans le plan de Dieu. La peur, par exemple, d’échouer. La peur de passer à côté de la volonté de Dieu aussi. On peut être tétanisé par la peur.

Et le contraire de la peur, mes amis, c’est quoi ? C’est l’assurance. C’est la foi.

Je voudrais vraiment, ce soir, nous donner par la grâce Dieu des clés, mes amis, des clés qui vont nous permettre de répondre à l’appel réellement. Et la clé principale c’est la personne de Yehoshua HaMashiah.

Alors mes amis, Paul commence d’abord par nous présenter les sentiments qui étaient en Christ.


I/L’humilité

Il dit « Christ existait en forme de Dieu, mais il n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui-même en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes et il a paru comme un vrai homme. Il s’est humilié lui-même se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix ».

Mes amis, suivez très bien cet enseignement. Je vais prendre du temps pour nous expliquer ces choses et par l’Esprit de Dieu, parce que comme vous le savez les enseignements nous ne les préparons pas à l’avance. Nous nous retrouvons à la radio comme devant les gens et Dieu nous enseigne directement. Voilà pourquoi que chacun de vous, s’il vous plaît, si c’est possible, chacun de vous peut prendre un cahier, un stylo et noter les choses que Dieu peut, éventuellement, nous communiquer, ce soir, pour notre instruction, pour notre croissance spirituelle.

Alors Paul dit, il présente les sentiments qui étaient en Christ, il dit que Christ existait en forme de Dieu, mais il n’a pas regardé son égalité avec le Père comme une proie à arracher. Il n’a pas cherché à se battre avec le Père pour prendre sa place.

Mais qu’est ce qu’il va se passer ? Il s’est dépouillé lui-même. En prenant une forme de serviteur. C’est-à-dire le mot serviteur ici c’est doulos en grec. Doulos qui signifie esclave ou encore homme de condition servile. Donc le mot serviteur en grec c’est doulos, pour les gens qui sont sur Skype, sur le forum. Doulos qui signifie esclave ou encore homme de condition servile. Donc quelqu’un qui n’est pas considéré, qui n’est pas considérable. Quelqu’un qui est méprisé, quelqu’un qui sert les autres, qui est sous les ordres des autres.

Frères et sœurs, il faut que nous comprenions que le sentiment ici dont on parle, dont Paul parle c’est d’abord l’humilité. Et ça, c’est terrible. C’est quelque chose de terrible.

Or beaucoup de chrétiens veulent voir la gloire de Dieu, beaucoup de ministères veulent voir la gloire de Dieu, mais l’humilité manque !

Mes amis, c’est terrible nous avons parlé hier de la dîme. Nous continuerons à dénoncer la dîme c’est clair. Mais je crois que le temps est arrivé où nous devons rentrer dans les profondeurs de la Parole de Dieu en parlant de Christ sous plusieurs aspects afin que nos caractères, nos mentalités changent pour être prêts à répondre à l’appel et prêts également à l’enlèvement.

Alors Christ était au ciel, il a quitté sa position de Dieu.

Mes amis, c’est terrible Dieu m’a fait la grâce de me retrouver au moins cinq fois au ciel. Et je peux vous assurer, mes amis, ce que j’ai vu au ciel, on ne peut pas… en fait, y a pas de mots assez forts pour décrire ces choses-là… y a pas de mots !

Paul l’a si bien dit dans 2 Corinthiens 12 que « Je connais un homme en Christ… » dira-t-il « qui fut, il y a 14 ans, ravi au ciel, jusqu’au troisième ciel et il a vu des choses, il a entendu des choses merveilleuses qu’il n’est pas permis aux hommes de pouvoir exprimer ».
Donc notre vocabulaire n’est pas assez riche, notre langage n’est pas assez, mes amis, riche pour pouvoir exprimer, expliquer les choses que l’on voit au ciel.

J’ai vu la gloire de Dieu au ciel, frères. J’ai vu les armées célestes au ciel. J’ai vu des êtres terribles au ciel. J’ai vu des maisons incroyables au ciel.

Et cet ange qui me faisait visiter le ciel, la nouvelle Jérusalem, nous marchions, je marchais avec lui dans les rues de la nouvelle Jérusalem. Mes amis, des maisons en or, des maisons en diamant ! C’était merveilleux de voir cette gloire. Et de voir également à quel point les anges adorent Dieu. Les séraphins, les chérubins tout le temps, tout le temps, constamment dans l’adoration.

Et vous imaginez que la souffrance du Seigneur a commencé non à la Croix, mais sa souffrance a commencé dès l’instant où il va devoir, où il devait quitter le ciel où il devait quitter sa gloire, où il devait se dépouiller de cette gloire-là, de cette adoration constante, régulière, systématique au ciel.
Et la souffrance du Seigneur a commencé là.

Et encore une fois, je voudrais vous dire, le Seigneur m’a fait une grâce. Il m’a sorti du globe terrestre, il m’a sorti de notre monde. Il m’a simplement amené dans l’espace et il m’a dit « Regarde ta planète ». Mes amis, j’étais la suspendu dans le vide. Je regardais la terre. Je peux vous assurer la terre étaient totalement enténébrée. La terre était complètement ténébreuse. Et les ténèbres étaient palpables. Elles étaient palpables frères ! Et on ne voyait rien. C’était comme les ténèbres que Dieu avait envoyées en Égypte. C’était horrible ! Et puis je voyais une saleté indescriptible. Et je disais au Seigneur « Mais c’est là-dedans que je vis ? ». Le Seigneur me dit « Oui, c’est là que tu vis ». Je dis au Seigneur « Je ne veux pas repartir là-bas ! ». Dieu m’a dit « Si, s’il faut que tu repartes parce que ta mission n’est pas finie ».

Mes amis, c’était horrible de voir l’état spirituel, l’état réel de la terre.

Alors Jésus-Christ va quitter la gloire au ciel et il va accepter de venir vivre dans un monde de ténèbres pendant 33 ans et demi ! Il a quitté, mon ami, mon frère, ma sœur, il a quitté toute cette gloire pour accepter de vivre dans une condition servile, dans une condition de souffrance, de rejet, de maladie, de souffrance comme pas possible ! Il est venu et il a accepté cela pendant 33 ans et demi !

C’est-à-dire il a exercé une telle humilité ! Un tel désintéressement par rapport à sa condition d’avant. Il n’a pas regardé à sa gloire, mais il a quitté cette gloire-là mon ami, mon frère, ma sœur, parce qu’il est humble !

Et ça, c’est terrible mon frère, c’est terrible ma sœur de voir à quel point Jésus-Christ qui est notre modèle le plus parfait a manifesté ce fruit de l’Esprit qui est l’humilité !

Et la Bible nous dit qu’il s’est dépouillé comme les 24 vieillards qui se dépouillent de leur couronne et quittent leur trône et qui se mettent à genoux devant le Père en l’adorant en esprit et en vérité.

Mon Dieu !

Mon frère, ma sœur c’est tellement puissant !

Ça veut dire que celui qui a rencontré Jésus, celui ou celle pour qui Jésus n’est plus un mystère manifestera automatiquement ce fruit d’humilité.

Ça veut dire que, quelle que soit l’élévation que tu peux connaître dans ton ministère, tu ne regarderas par les gens de cette hauteur. Tu vas t’abaisser à leur niveau. Et tu vas leur parler comme si tu n’étais rien. Et effectivement, nous ne sommes rien.

Luc 17 : 10 nous dit, le Seigneur dit « Lorsque vous aurez accompli ce qui vous a été ordonné dites : nous sommes des serviteurs inutiles ».

Mes amis, Paul a lutté pour que les chrétiens connaissent Christ. Mais connaître Christ n’est pas seulement crier haut et fort « Je suis en Jésus. J’invoque son nom ». Connaître Christ, mes amis, à l’heure actuelle, il faut que nous comprenions également, même à la naissance de l’Église, c’est tout simplement vivre ses sentiments, être dans ses sentiments.

Et le tout premier sentiment ici, le tout premier caractère de Christ c’est l’humilité. L’humilité !

Beaucoup de gens veulent voir la gloire de Dieu. « Seigneur, montre-moi ta gloire ». « Je veux vivre ta gloire dans mon ministère ».

Alors ils vont faire des jeûnes de 40 jours. Ils vont faire des jeûnes de 50 jours, de 1 an. Ils vont s’abstenir de la nourriture. Ils vont prier des heures et des heures. C’est bien, ce n’est pas mauvais.

Mais Esaïe 58 Dieu dit « A quoi sert-il de jeûner, de se morfondre, de se flageller si nous manquons d’amour ? ». Il dit « Le véritable jeûne que je veux c’est le fait de détacher le joug de la servitude, de libérer les esclaves, de témoigner de l’amour, de partager son pain avec son frère ».

Et si nous voulons voir le réveil, nous voulons voir la gloire de Dieu, la Bible dit que l’humilité précède la gloire dans Proverbes.

Donc ça veut dire que Dieu ce n’est pas compliqué. Dieu n’est pas compliqué mon ami ! Mais le problème c’est que le caractère de Christ manque beaucoup.

Mes amis, si vous faites la liste des pasteurs que vous connaissez, des apôtres que vous connaissez, des chrétiens que vous connaissez, des musiciens que vous connaissez… chrétiens vous verrez mes amis très peu ont ce caractère de Christ, l’humilité.

Je ne dis pas que nous sommes humbles. Nous grandissons dans l’humilité.

Vous verrez que très peu ont l’humilité et ils regardent leurs frères et sœurs de haut. Et sans s’en rendre compte, ils passent à côté de l’appel du Seigneur.

Mes amis, c’est quelque chose de terrible. Je voudrais nous faire comprendre que le Jésus que nous prions, le Jésus que nous servons, le Jésus qui est notre Dieu a manifesté l’humilité. Voilà pourquoi il est dit « C’est pourquoi Dieu la souverainement élevé ».

Ça veut dire qu’il n’y a pas d’élévation véritable sans l’humilité.

Nous devons connaître Christ autrement. Si hier on nous a parlé de Jésus-Christ comme étant celui qui guérit, comme étant celui qui donne les enfants, comme étant celui qui donne le mariage, comme étant celui qui donne la prospérité. Si on vous a présenté Jésus-Christ comme étant celui qui délivre, qui affranchit… je voudrais, cette semaine, que nous voyions Christ autrement. Je voudrais que nous le voyions comme étant celui qui produit en nous d’abord son caractère.

Alors je voudrais que vous compreniez qu’il y a plusieurs choses dans l’appel. Il y a d’abord l’appel que l’on reçoit de la part du Seigneur. Deuxièmement, il y a l’onction que Dieu nous donne. Troisièmement, mes amis, il y a également la vision ou la mission que Dieu nous donne. Quatrièmement, il y a le caractère maintenant que Christ va imprimer en chacun de nous et souvent ce n’est pas toujours évident.

Voilà pourquoi Paul disait ici « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Christ ».

Donc l’humilité est un sentiment. Et ce n’est pas toujours évident.

Vous vous rendez compte que le Seigneur Jésus Christ a quitté sa gloire ? Il est venu nous voir nous autres qui ne méritons pas le salut, nous autres qui étions un public menteur, voleur tout ce que vous voulez. Il a quitté son trône pour nous !

Et quand on regarde toute sa vie, mes amis, il pouvait être invité par un pharisien. Il pouvait laisser une femme prostituée s’approcher de lui et laver ses pieds avec ses larmes et les essuyer avec ses cheveux. Il pouvait aller prier pour Jaïrus. Il pouvait aller prier pour cette jeune fille de 12 ans morte.

Et le Seigneur a manifesté ce caractère d’humilité.
Et je disais que le contraire de l’humilité, bien évidemment c’est l’orgueil. Or l’orgueil est le tout premier pêché que nous voyons au ciel. Ce qui a provoqué la chute de Lucifer.

Mes amis, c’est terrible de voir à quel point l’orgueil tue nos vies, tue nos ministères.

Jésus, Paul, Pierre et Jean n’étaient pas des hommes et des femmes orgueilleux et orgueilleuses.

Un orgueilleux c’est quelqu’un qui dit, quand il souffre, par exemple, qui dit « Dieu pourquoi as-tu permis cette souffrance dans ma vie. Je ne mérite pas cette souffrance ».

Ça, ce sont des chrétiens qui parlent ainsi. Mes amis, nous avons tous souvent ce côté-là d’orgueil où nous alors corriger Dieu, nous allons le reprendre et lui dire « Pourquoi permets-tu une telle souffrance dans mon cœur ? ».

Vous vous rappelez quand Job a connu ses souffrances ? Sa femme est allée le voir pour lui dire « Maudis Dieu et meurs ». Job le dira « Pourquoi ? Dieu a donné, Dieu a repris que son nom soit glorifié ».

Voilà l’attitude de quelqu’un qui à l’aspect, qui a le cœur de Dieu, le cœur de Christ, qui a le caractère de Christ, qui n’accuse pas Dieu a tous azimuts, qui ne condamne pas Dieu quand il souffre. Il a accepté sa souffrance et il s’est soumis à son Père, au Dieu des esprits. Il a accepté l’œuvre de Dieu dans sa vie. Et ce n’était pas évident ! Il a perdu 10 enfants, il a perdu son entreprise, il a perdu même la considération de sa femme, il a perdu même ses propres amis, frères, qui sont venus pour le condamner encore dans sa souffrance. Mais Job est resté dans l’humilité face à la souffrance. Quelle leçon que Job nous donne-t-il, mes amis, au travers de ses combats. Et c’est terrible !

Je me rappelle encore dans mon ministère quand j’ai commencé l’orgueil pouvait me menacer bien comme il faut, à chaque fois Dieu me faisait passer par des brisements comme pas possible, des souffrances incroyables. Je pouvais pleurer, crier à Dieu. Dieu m’a donné, je me rappelle, Jean chapitre 15 « Je suis en train de t’émonder ». Et il dit « Tout arbre qui porte des fruits doit être émondé pour qu’il en porte encore plus ».

Ça veut dire que ce n’est pas parce qu’on a des fruits qu’on doit se réjouir. Mes amis, plus on en porte, plus Dieu va nous émonder pour qu’on en porte encore plus, pour ne pas que l’on tombe dans l’orgueil. Dieu va encore nous arrêter, il va encore travailler nos cœurs, travailler encore en profondeur et je peux vous assurer, mes amis, pour être passé par là parce que c’est toujours un travail de tous les jours. Je peux vous assurer que ce n’est pas toujours évident.

Alors Paul dit « Il s’est dépouillé lui-même en prenant une forme de serviteur ».

Quand on quitte sa gloire, quand on quitte son élévation on prend la forme de serviteur c’est-à-dire esclave. On va se mettre à servir ses frères et sœurs.

Mes amis, connaissez-vous beaucoup de pasteurs qui servent leurs frères et sœurs ? Ou plutôt on en connaît de plus en plus qui se font servir, porter leur Bible, on leur donne à boire, à manger ? Mais eux, qu’est-ce qu’ils font ? Ils ne sont plus serviteurs. Or dans Matthieu 23 verset 11 le Seigneur dit « Le plus grand parmi vous qu’il soit le serviteur de tous ».

Ça, c’est terrible, c’est une leçon incroyable le plus grand. Ça veut dire que la grandeur selon Dieu, l’élévation selon Dieu, la gloire de Dieu consiste dans le service. Mes amis, c’est terrible.

Voilà pourquoi la dernière fois je parlais de clips chrétiens avec des images où l’on voit que ces hommes sont là, en train de se déhancher, en train de se glorifier, en train de s’exhiber. Mes amis, est-ce que vous pensez qu’ils sont en train de servir Dieu et servir le peuple ou ils sont en train de s’attribuer cette gloire ?

Alors mes amis, le temps est arrivé où nous devons connaître Christ autrement, je vous en supplie parce qu’il reviendra chercher une Église glorieuse et sans tâche ni ride. L’Église glorieuse c’est une Église qui est dans l’humilité parce que l’humilité précède la gloire. L’Eglise que Christ va venir chercher c’est une Eglise humble. Les chrétiens que Christ va venir chercher ce sont des chrétiens et des chrétiennes humbles.

Et l’humilité est très importante. J’insiste là-dessus.

La Bible dit « Qu’il s’est rendu obéissant jusqu’à la mort même jusqu’à la mort de la croix ».

La mort terrible. La mort terrible, l’humiliation totale, mais il n’a pas ouvert sa bouche, il a béni ses ennemis, il ne les a pas maudits, il les a bénis. Et quel exemple !

Est-ce que nous prêchons le même Jésus ? Est-ce que nous avons rencontré le même Jésus ? Ou est-ce qu’on nous a présenté un autre Jésus-Christ ?

Mes amis, combien d’entre nous deviennent-ils orgueilleux parce que Dieu les utilise ? On ne peut plus les voir, on ne peut plus les voir facilement, on ne peut plus leur parler… Combien, mes amis, sommes-nous des fois à côté de l’essentiel alors que l’élévation, la gloire de Dieu quand elle vient sur nous, mes amis, nous devenons automatiquement serviteurs des autres.

Et ça, c’est le premier sentiment que Paul va développer ici dans Philippiens 1 chapitre 2.

L’humilité !

Est-ce que l’on trouve ce sentiment chez Pierre ? Oui frères, on trouve ce sentiment chez Pierre. Pierre était un homme brisé. Pierre était un homme complètement lavé, travaillé par le Seigneur, façonné par Dieu. Pierre avait reconnu et reconnaissait ses limites. Pierre pouvait dire dans Actes 3 Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai je te le donne.

Paul avait-il l’humilité ? Oui frères. Paul demandait la prière des chrétiens. Paul pouvait insister en disant aux chrétiens « Priez pour moi pour que j’annonce pleinement la Parole de Dieu, mystère caché de tout le temps ».

Oui, Paul demandait la prière aux chrétiens. Est-ce que si vous proposez la prière au pasteur aujourd’hui : « Pasteur, mets-toi au milieu nous allons prier pour toi ». Combien vont-ils accepter cela ? Combien sont-ils capables de se mettre à genoux pour demander la prière des chrétiens ? Parce qu’ils estiment qu’ils sont déjà grands et que c’est à eux de prier tout le temps pour les chrétiens.

Mes amis, c’est terrible de voir à quel point les disciples de Jésus-Christ ont manifesté le caractère de Christ et que très peu parmi nous le manifestent réellement. Et je disais que c’était un problème de cœur. Les sentiments c’est au niveau du cœur. Or, le cœur de l’homme est tortueux. Le cœur est brisé. Le cœur est mauvais.

Beaucoup de gens ont la grâce de Dieu, beaucoup de frères ont la grâce, beaucoup de sœurs ont la grâce, mais il leur manque le cœur de Dieu. Or, le cœur c’est l’organe vital. Sans le cœur tu ne vis pas. Donc ça veut dire que sans les sentiments de Christ ton ministère est zéro même si tu as l’onction. Sans les sentiments de Christ ton ministère est zéro même si tu as une belle voix mon frère, ma sœur. C’est zéro ! Voilà pourquoi beaucoup de musiciens, aujourd’hui, perdent la grâce, échouent parce qu’ils sont passés à côté de l’exercice divin c’est-à-dire la transformation du cœur pour avoir les sentiments de Christ. Le caractère de Christ. Le cœur est tordu, le cœur est mauvais, le cœur de l’homme est mauvais, notre cœur, mon cœur et votre cœur est mauvais.

Marc chapitre 7 : 19 à 23, Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis s’en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments. Il dit encore : Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme.

Avant de revenir sur le caractère de Christ, nous allons d’abord parler du caractère, des sentiments opposés aux sentiments de Christ. Donc ici dans Marc chapitre 7 nous avons des sentiments qui sont opposés aux sentiments de Christ.

Nous avons deux royaumes spirituels. Il y a le Royaume de Dieu et il y a le royaume de Satan. Dans le Royaume de Dieu c’est l’amour, dans le royaume de Satan c’est la haine. Dans le Royaume de Dieu, il y a la lumière, dans le royaume de ténèbres c’est carrément le noir, c’est l’ombre, c’est les ténèbres. Et vous avez dans le Royaume du Seigneur, l’humilité et dans le royaume de Satan c’est l’orgueil.

Donc nous avons parlé un tout petit peu de l’humilité comme étant un sentiment et un des caractères de Christ. Nous allons aussi parler en même temps des sentiments que l’on trouve dans le royaume des ténèbres.

Ici, le Seigneur dit aux pharisiens qui lui avaient fait des reproches parce que ses disciples avaient mangé sans s’être lavé les mains, ils leur dit « Écoutez les choses qui entrent dans l’homme ne le souillent pas, mais c’est ce qui sort de l’homme, car c’est du dedans, de ce qui sort de l’homme c’est-à-dire ce qui sort de son cœur ». Et il dit « Car c’est du dedans et c’est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées ».

Les sentiments c’est aussi les pensées. Ça commence en pensées. Les mauvaises pensées. Et il définit ces pensées. Le Seigneur dit cette première pensée c’est d’abord l’adultère. L’adultère c’est un sentiment, mes amis, ça commence au niveau de la pensée. Au niveau de la convoitise. La pensée. Et un deuxième sentiment ce sont les débauches, un troisième sentiment le meurtre, un quatrième sentiment, le vol, cinquième les cupidités, sixième les méchancetés, septième la fraude, huitième le dérèglement, neuvième le regard envieux, dixième la calomnie, onzième l’orgueil, douzième la folie.

Voilà les douze sentiments que l’on trouve dans le royaume des ténèbres. Il y en a plusieurs autres bien sûr, mais ici nous en avons 12 au moins et ce sont des sentiments qui animent les hommes. L’adultère, la débauche, le meurtre. Dans le meurtre nous avons l’avortement, toutes ces choses-là également. Nous avons le vol, nous avons les cupidités, la méchanceté, la fraude. La fraude nous voyons aussi le mensonge. Quand on va mentir. Il y a le dérèglement. Dans le dérèglement, c’est le fait de s’égarer, c’est vraiment la corruption. Il y a le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie.

Voilà les sentiments qui viennent du cœur de l’homme. Et le Seigneur dit que « Ce sont ces choses-là qui sortent du cœur de l’homme et qui souillent l’homme ». Ça veut dire qui l’empêche de servir le Seigneur, qui l’empêche de voir Dieu. Parce que la souillure ici c’est le contraire de la sanctification, ça nous éloigne de la présence du Dieu, ça nous sort de l’appel du Seigneur.

Et voilà pourquoi quand Dieu, quand Jésus vient dans la vie de quelqu’un, il commence ce travail en profondeur. C’est au niveau du cœur. Il façonne, il nettoie, il purifie, il lave, il sanctifie, il brise, il malaxe… et ça fait mal mes amis. Je peux vous assurer que la grâce de Dieu, mes amis, peut être trompeuse. La grâce ça attire, mais le cœur fait asseoir les gens dans l’appel. Les gens peuvent venir te voir parce que tu as la grâce, mais les gens vont s’asseoir parce que le cœur est façonné. Et ça, c’est terrible mes amis.

Vous voyez par exemple l’histoire de Samson. Samson avait l’onction, mais Samson n’avait pas le cœur de Christ, il n’avait pas le caractère. Il a chuté dans le sexe, il est tombé dans le péché sexuel et il est sorti de l’appel du Seigneur. Pourquoi ? Parce qu’il a convoité Dalila. Il a convoité, d’abord, une femme prostituée, bien évidemment, cela venait du Seigneur. Il a convoité Dalila, cette femme qui a été à la base de la coupure des sept tresses de Samson qui représentaient la sainteté de Dieu. Et Samson a perdu la vision parce qu’on lui a crevé les yeux. Samson a perdu également la grâce, il a perdu la force, il a perdu l’onction. On lui a crevé les yeux c’est-à-dire qu’il n’avait plus la vision que Dieu lui avait donnée. On l’a enfermé en prison. Il était devenu esclave des philistins. Parce que Samson n’avait pas le caractère de Christ c’est à dire il ne pouvait pas résister à la séduction, il ne pouvait pas résister à la convoitise, il ne pouvait pas résister à la tentation, à la proposition de Dalila. Il a chuté.

Je voudrais, ce soir, vous donner de la part du Seigneur ces clés pour que vous teniez bon dans votre appel. Le temps est grave. Dieu veut des serviteurs et des servantes qui ont sa nature, qui ont ses sentiments. Il veut des hommes et des femmes qui ne fléchissent pas les genoux devant Baal, qui ont des principes bien établis et qui prennent des décisions fermes, qui traitent durement leur corps pour ne pas passer à côté de l’appel que Dieu leur a adressé. Car les temps sont difficiles frères.

Un autre caractère de Christ… nous avons vu l’humilité et dans Marc 7 nous avons vu l’orgueil.

Je disais tout à l’heure que l’orgueil c’est quand on attribue aussi à Dieu nos souffrances. « Je souffre, c’est parce que Dieu ne m’aime pas ». « Je souffre parce que Dieu m’a rejeté ».

En fait, cette réaction qu’on peut avoir quand on est dans des souffrances est due à l’orgueil tout simplement. L’orgueilleux estime qu’il n’a pas à souffrir. L’orgueilleux ou l’orgueilleuse estime qu’il n’a pas à galérer, il n’a pas à vivre la situation dans laquelle il est, elle est. Et on attribue à Dieu, on condamne Dieu alors que Job avait accepté dans la prière.

Mes amis, vous traversez peut-être en ce moment peut-être beaucoup de déserts. Et l’attitude que nous devons avoir dans le désert c’est de plier les genoux devant le Seigneur, dans l’adoration et de dire « Seigneur, que ta volonté soit faite ». Comme Jésus dans Matthieu, dans le jardin de Gethsémané. Le Seigneur dans Matthieu 26 il disait « Si cela est possible que cette coupe s’éloigne de moi. Mais Seigneur toutefois non ma volonté, mais ta volonté ».

Quand on est dans l’humilité, on accepte que Dieu fasse sa volonté dans notre vie, quelle qu’elle soit.

Et mes amis, je peux vous assurer que, n’est-ce pas que beaucoup parmi vous sont bénis par ce ministère ? Eh bien, un des secrets de ce ministère c’est le fait d’accepter la volonté de Dieu quelle qu’elle soit. Quel que soit le combat que nous avons à mener, que nous allons vivre face à cette décision prise pour accepter la volonté de Dieu, et bien nous acceptons. Voilà pourquoi nous avons ces combats. Quand Dieu nous a révélé ce message, nous l’avons accepté, nous savions qu’on serait rejetés, nous savions qu’on serait condamnés, qu’on serait traité de tous les noms. Mais nous avons regardé à sa grandeur. Nous avons regardé à la volonté de Dieu et nous l’avons acceptée.

Voilà pourquoi, aujourd’hui, certains d’entre vous nous connaissent c’est parce qu’il y a eu quelque chose qui a été posé, des actes qui ont été posés, qui nous ont permis de voir cette gloire du Seigneur et on n’est pas satisfait. Je sais que demain, il y a encore des choses que Dieu va nous demander de lâcher. Et on va l’accepter parce que c’est comme ça, parce que nous voulons voir sa gloire. Nous voulons avoir son caractère, mes amis. Donc il y a un prix énorme à payer. Il n’y a rien sans rien, il n’y a rien sans rien donner. On ne peut obtenir rien de la part du Seigneur, à part le salut et même par rapport au salut il faut appliquer ta foi. Parce que sans la foi il n’y a pas le salut.

Donc vous voyez que Dieu nous demande de lâcher certaines choses mes amis.

Je vous donne des clés, des clés, les clés du Royaume qui vont vous permettre d’ouvrir des portes, des portes de ce Royaume, des portes des nations pour faire l’œuvre de l’Éternel correctement.

Alors mes amis, c’est terrible, je disais que Dieu me demande d’insister sur l’orgueil. L’orgueilleux refuse le désert de Dieu. L’orgueilleux refuse de se plier à la volonté divine. Et voilà comment beaucoup passent à côté. L’orgueilleux refuse cela comme Jonas. Dieu dit à Jonas « Va à Ninive. Va faire mon œuvre ». Jonas était un orgueilleux, un prophète orgueilleux. Il dit à Dieu « Dieu, je n’irai pas ». Et il va fuir l’appel du Seigneur parce qu’il estimait que Dieu était tellement miséricordieux que s’il allait à Ninive pour prêcher la Parole de Dieu, les ninivites se seraient convertis et Dieu détournerait sa colère de ce peuple. Et Jonas ne voulait pas que les ninivites soient sauvés alors il a fui l’appel du Seigneur parce qu’il était orgueilleux. Il était tellement orgueilleux qu’il a demandé à ce que les matelots dans le bateau dans lequel il était le jettent par-dessus bord parce qu’il ne voulait pas n’est-ce pas ? Il voulait même se suicider. Il était suicidaire parce qu’il était orgueilleux. Prêt à aller en enfer à cause de l’orgueil !

Que Dieu nous aide, je vous en supplie frères. Que Dieu nous aide !

Je crie toujours à Dieu « Seigneur, Seigneur si tu vois l’orgueil dans ma vie brise moi ». Je peux vous assurer même moi qui vous parle je suis aussi orgueilleux nous sommes tous plus ou moins orgueilleux et Dieu nous taille frères. Dieu nous taille. Personne n’est arrivé. Que Dieu nous aide ! Je n’ai pas honte de le dire, je n’ai pas honte de l’avouer. Que Dieu m’aide parce que je ne suis pas arrivé.

Paul pouvait dire dans Philippiens 3 : 7 Je n’ai pas encore atteint la perfection je cours vers le but…

Le grand apôtre Paul va le reconnaitre. Et qui sommes-nous frères ? Que Dieu nous aide. Ce soir, Dieu nous donne des clés.

Alors l’orgueilleux dit « Dieu est méchant. Dieu est dur avec moi. Je ne comprends pas. Dieu, je souffre. Dieu, Dieu, Dieu ».

Jésus est allé devant Dieu, il s’est plié « Père, merci pour cette coupe. Père, merci pour la croix. Père merci pour ta grâce. Que ton nom soit glorifié, que ton nom soit magnifié ».

Dieu pouvait dire à Satan « As-tu vu mon serviteur Job ? Il n’y a personne sur la terre comme lui. Car Job me craint ».

Il a permis à Satan de le tenter, il a laissé Satan atteindre même à son corps. Parce que Dieu était sûr de Job. Il était sûr que Job tiendrait.

Est-ce que Dieu peut-il être sûr de toi mon frère ? Dieu est-il sûr de toi ma sœur ? Dieu peut dire aux hommes « Voici ma servante. Tu peux y aller elle va toujours faire ma volonté » ? « Tu peux y aller il va toujours faire ma volonté » ?

II/La sainteté

Mes amis, Paul avait raison « Ayez en vous le caractère de Christ ». « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Christ ».

Sentiment d’humilité, sentiment de sainteté. La sainteté. Christ était saint.

La Bible nous dit dans Philippiens là-bas qu’il a paru comme un vrai homme alors qu’il était Dieu. Mais il a paru comme un vrai homme. Il a pris l’apparence des hommes mes amis. Quelle humilité !

Quel est-ce Dieu qui aimerait prendre la forme d’un homme si ce n’est que notre Dieu, Yehoshua.

Il était saint. Il est saint. Christ est saint.

La Bible dit dans 1 Pierre 1 : 18 à 19 Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache…

Sans défaut et sans tâche !

Donc c’est normal que cet homme de Galilée ait envie de chercher, de revenir chercher une Église sans tâche. C’est normal.

Donc tu ne peux pas te dire chrétien et avoir des tâches sur toi. Les tâches, ici, mes amis, c’est le péché, c’est le péché. Et tu sais ce que c’est le péché.

Alors Pierre dit l’Agneau de Dieu était sans tâche !

Et dans 1 Pierre chapitre 2 : 21 à 22 Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude…

Jésus n’était pas dans la fraude. Jésus n’était pas dans la fausseté.

Combien de pasteurs aujourd’hui fraudent-ils ? Combien de chrétiens aujourd’hui fraudent-ils même dans le train et le dimanche vous les voyez en train de chanter dans les chorales alors qu’ils viennent de frauder dans le train ? Combien de pasteurs, frères et sœurs, fraudent-ils l’État français ? Combien de pasteurs conduisent-ils sans permis ? Combien de chrétiens conduisent-ils sans assurance, sans contrôle technique ? Combien, mes amis, de chrétiens fraudent-ils leurs frères et sœurs, trompent-ils dans les affaires leurs frères et sœurs ?

Mes amis, la sainteté est un autre caractère de Christ.

La sainteté, mes amis, beaucoup de gens ont cru que la sainteté c’est seulement quand on s’abstient de l’impudicité, de l’adultère… Mes amis, la sainteté c’est quelque chose de plus puissant, plus grand que cela. Et qu’on va comprendre ce soir.

Et Pierre nous dit que Jésus n’avait point commis de péché et dans sa bouche il n’y avait point de fraude. Il ne fraudait pas. Il était véridique. Dans sa bouche il n’y avait que la vérité. Dans sa bouche il n’y a que la vérité. Il voyait les gens il leur disait la vérité en face, n’en déplaise aux gens. Il n’y avait pas de fraude, pas de propos détournés, pas de comportement détourné.

Mes amis, je voudrais, ce soir que nous comprenions que Jésus qu’on nous a prêché toutes ces années, mes amis, ce Jésus-là, on le voit autrement aujourd’hui.

Voilà pourquoi quand il va revenir beaucoup vont passer à côté. Il dira « Je ne vous ai jamais connus ». Il a dit dans Matthieu 7 : 21 Plusieurs me diront n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé les démons par ton nom ? Je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus. Retirez-vous de moi vous qui commettez le péché.

Il est saint. Jésus est saint. Et quand on reçoit Jésus, on reçoit sa sainteté, mon ami, mon frère, ma sœur. Tu reçois sa sainteté.

Il y a trois types de sainteté.

Il y a la sainteté de principe, la sainteté de base

Que nous avons reçue lorsque nous nous sommes convertis. La sainteté que Christ nous a acquise sur la Croix.

Dans Hébreux chapitre 10 verset 14 Par une seule offrande il a amené à la sanctification pour toujours ceux qui sont sanctifiés.

Il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés par le sang de Jésus-Christ de Nazareth.

Le jour où nous l’avons reçu, nous avons été sanctifiés, c’est-à-dire mis à part. Nous avons été déclarés saints c’est-à-dire ton corps, ton esprit, et ton âme ont été mis à part pour servir Dieu.

Ça veut dire que si tu es une jeune femme donc un homme ne peut pas toucher ton corps. Un homme, n’importe quel homme ne peut pas te toucher parce que ton corps a été mis à part pour servir Dieu.

Le mot sanctifié, sanctification en grec ou en hébreu signifie littéralement être mis à part d’abord. Être mis à part c’est comme si Dieu t’a caché. Dieu t’a sorti d’un monde de péché et il t’a mis dans un monde de lumière pour que tu puisses maintenant marcher avec lui.

Voilà pourquoi les chrétiens on les appelle saints. Le mot saint ici veut dire simplement mis à part. On les a plus appelés saints que chrétiens. Dans tout le Nouveau Testament, il y a seulement trois mentions du mot chrétien et plus de cent mentions du mot saint. C’est-à-dire des personnes qui ont été mises à part pour servir Dieu. C’est-à-dire sanctifiés, être mis à part.

Jésus dit dans Jean « Vous êtes dans le monde, mais vous n’êtes pas du monde ».

Cela veut dire que le monde ne doit pas nous influencer, notre mentalité ne doit pas être remplie du monde. Nous devons être renouvelés comme Romains 12 le dit dans notre esprit. Être mis à part.

Et nous avons vu que la première sainteté c’est la sainteté de principe grâce à l’œuvre de la Croix. Nous sommes mis à part. Hébreux 10 à partir du verset 14.

La deuxième sainteté c’est la sainteté de tous les jours

Cette sainteté-là, c’est toi qui dois la poursuivre. Voilà pourquoi la Parole nous dit « Frères et sœurs soyez saints comme Dieu est saint ».

Et nous le voyons cela dans le livre de 1 Pierre chapitre 1 verset 14 au verset 16 Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : vous serez saints, car je suis saint.

Pierre nous dit de ne pas nous référer aux convoitises que nous avions avant. Les convoitises dans le monde, les convoitises quand on était encore dans l’ignorance. Il dit bien quand vous étiez encore dans l’ignorance. Quand on n’avait pas encore reçu la connaissance, quand on n’avait pas encore reçu le message du temps, quand on n’avait pas encore reçu la Parole véritable, on pouvait poser des actes. Mais maintenant que nous avons reçu, la connaissance Pierre nous demande par l’Esprit, mes amis, de ne pas nous conformer à ces convoitises-là qu’on avait autrefois. Il parle au passé. Il dit « Mais puisque celui qui vous a appelé est saint, son caractère est saint. Vous aussi soyez saints dans toute votre conduite ». Il n’a pas dit dans quelque conduite, dans TOUTE votre conduite.

Mes amis, écoutez bien ce soir. Dans toute votre conduite de tous les jours, soyez saints ! C’est ce que la Parole nous dit.

Ça veut dire que nous pouvons nous sanctifier parce que Christ nous a donné la force. Tu ne peux pas te sanctifier si tu n’as pas reçu la première sanctification, celle de principe, celle qu’on reçoit grâce à l’œuvre de la Croix, quand on reçoit Jésus. Mais une fois que tu as reçu Jésus, tu dois grandir dans la sanctification. Voilà pourquoi dans Apocalypse 22 il est dit « Que celui qui est saint se sanctifie encore. Que celui qui est pur se purifie encore. Que celui qui est souillé se souille encore ».

Nous devons, mes amis, davantage nous sanctifier.

Et cette sanctification, cette deuxième sanctification à un rapport avec nos sens. Qu’est-ce que tes yeux regardent ? Parce que tu peux regarder des images subjectives qui t’incitent à la pornographie, qui t’incitent à l’érotique, qui t’incitent à la masturbation, qui t’incitent au péché. Tu peux regarder des images qui te polluent sur le NET. Des sites pornographiques. Tu peux regarder des panneaux publicitaires ici et là qui te polluent l’esprit. D’abord, avec tes yeux. Voilà pourquoi dans 1 Jean 2 la Bible nous dit que la convoitise est dans le monde. N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde, car ce qui est dans le monde c’est le péché.

N’aimez point le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.

Vous voyez ce qu’on nous dit ici ? Car tout ce qui est dans le monde. Premièrement, la convoitise de la chair. Donc la convoitise de la chair. Il y a les cinq sens. Il y a les yeux. On regarde. « Cette femme me plait ». « Cet homme me plait ». Et on peut, mes amis, courir après plusieurs femmes parce que toutes ces femmes te plaisent. Tu peux courir après plusieurs hommes parce que tous ces hommes te plaisent. La convoitise des yeux. Ça te tue.

On nous parle de la convoitise de la chair. La chair, mes amis, nous dit Galates 5 : 16 à 21 à des désirs contraires à ceux de l’esprit.

Il y a une lutte entre la chair et l’esprit. La chair veut te ramener dans le passé. La chair veut te ramener pour que tu voies, mes amis, écoutez-moi ce soir, la chair veut te ramener à voir tes ex. La chair veut te détruire. La chair veut te rappeler ton passé pour te tuer. Il y a une lutte, tu vois dans ton corps, dans ta chair une lutte. Mes amis, on a tous vécu cette lutte-là. Mes amis, personne n’est plus fort qu’un autre, croyez-moi. Cette lutte des fois est telle que tu vas voir dans ton cerveau, il y a des vertiges, comme si ta tête explose. Et tu ne comprends rien c’est comme si tu es possédé de nouveau. C’est comme si tu as envie de craquer. Tu demandes même la mort. Tu dis « Seigneur, reviens tout de suite ». Il y a une lutte. Tu sens au niveau de ta chair les choses qui se passent. Et c’est terrible la chair.

Il y a une femme qui est morte, qui est allée en enfer, elle a vu une jeune femme traîner un gros boulet en enfer. Elle ne comprenait pas. Le Seigneur lui demande de l’approcher. Cette femme s’est approchée de cette femme qui traînait ce boulet et c’était, en fait, excusez-moi, mais son organe sexuel que cette femme traînait comme ça. Jésus dit à cette femme « Cette femme n’était rien d’autre qu’une prostituée sur la terre ». Elle va traîner son organe sexuel pendant l’éternité et ça, c’est horrible.

Mes amis, la chair aime s’habiller. Combien de femmes, combien d’hommes se séduisent-ils mutuellement par les habits où le corps est complètement mis en exergue avec des vêtements, avec des slims, des vêtements serrés, près du corps, des vêtements qui poussent à la séduction ? Et c’est terrible de voir à quel point, mes amis, dans beaucoup d’assemblées, on voit de plus en plus de femmes qui dansent le ventre à l’air. Ça séduit les gens on dit « Non, ce n’est pas grave ». Ça nous séduit.

Paul et Pierre ont demandé aux femmes de s’habiller décemment. Ce que la Parole nous dit.

La chair !

La sanctification, on ne doit pas jouer avec mes amis. C’est terrible.

Et Jean nous dit il y a aussi la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie. Il dit « Toutes ces choses-là ne viennent point du Père, mais viennent du monde ».

Le caractère de Christ. Les sentiments qui étaient en Christ.

Je vais vous dire une chose, à la nouvelle naissance nous recevons le salut, nous sommes effectivement sauvés. Mais ce salut doit être travaillé. Voilà pourquoi Jacques nous dit de travailler pour notre salut. Paul nous dit il faut travailler pour notre salut. Et tout au long de notre existence terrestre… pourquoi Dieu nous a-t-il laissés sur la terre après notre conversion ? Pourquoi ne nous a-t-il pas enlevés tout de suite ? C’est parce qu’il va travailler notre cœur comme les enfants d’Israël dans le désert. Lisez Deutéronome 8 ce soir.

(Vous observerez et vous mettrez en pratique tous les commandements que je vous prescris aujourd’hui, afin que vous viviez, que vous multipliiez, et que vous entriez en possession du pays que l’Éternel a juré de donner à vos pères. Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de l’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements. Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de la faim, et il t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. Ton vêtement ne s’est point usé sur toi, et ton pied ne s’est point enflé, pendant ces quarante années. Reconnais en ton cœur que l’Éternel, ton Dieu, te châtie comme un homme châtie son enfant. Tu observeras les commandements de l’Éternel, ton Dieu, pour marcher dans ses voies et pour le craindre. Car l’Éternel, ton Dieu, va te faire entrer dans un bon pays, pays de cours d’eau, de sources et de lacs, qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes ; pays de froment, d’orge, de vignes, de figuiers et de grenadiers ; pays d’oliviers et de miel ; pays où tu mangeras du pain avec abondance, où tu ne manqueras de rien ; pays dont les pierres sont du fer, et des montagnes duquel tu tailleras l’airain. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, tu béniras l’Éternel, ton Dieu, pour le bon pays qu’il t’a donné. Garde-toi d’oublier l’Éternel, ton Dieu, au point de ne pas observer ses commandements, ses ordonnances et ses lois, que je te prescris aujourd’hui. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, lorsque tu bâtiras et habiteras de belles maisons, lorsque tu verras multiplier ton gros et ton menu bétail, s’augmenter ton argent et ton or, et s’accroître tout ce qui est à toi, prends garde que ton cœur ne s’enfle, et que tu n’oublies l’Éternel, ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude, qui t’a fait marcher dans ce grand et affreux désert, où il y a des serpents brûlants et des scorpions, dans des lieux arides et sans eau, et qui a fait jaillir pour toi de l’eau du rocher le plus dur, qui t’a fait manger dans le désert la manne inconnue à tes pères, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour te faire ensuite du bien. Garde-toi de dire en ton cœur : ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses. Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force pour les acquérir, afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères. Si tu oublies l’Éternel, ton Dieu, et que tu ailles après d’autres dieux, si tu les sers et te prosternes devant eux, je vous déclare formellement aujourd’hui que vous périrez. Vous périrez comme les nations que l’Éternel fait périr devant vous, parce que vous n’aurez point écouté la voix de l’Éternel, votre Dieu).

Dieu a mis les enfants d’Israël dans le désert pendant 40 ans pour connaître les intentions de leur cœur, pour connaître leur cœur en profondeur. Dieu permet cela pour nous façonner pour nous préparer à l’enlèvement. Voilà pourquoi il nous façonne. Et nous devons de plus en plus nous sanctifier. Qu’est-ce que nos oreilles entendent-elles ? Parce qu’on peut se polluer par les oreilles. La foi vient de ce que l’on entend et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu. Et bien, mes amis, le doute, qui est le contraire de la foi, vient aussi de ce qu’on entend et ce que l’on entend vient de la parole des hommes et ça tue la foi.

On peut se polluer également par la langue. Qu’est-ce que ta langue dit sur les frères et sœurs ? Les critiques, les murmures… On pollue, on sort de la sanctification. Voilà pourquoi Paul dit dans Éphésiens 5 qu’il ne sorte pas de votre bouche des paroles grossières. Des grossièretés.

Parce qu’on peut se polluer, on peut polluer les frères et sœurs par la langue.

La sanctification. Christ est saint.

Nous avons vu, mes amis, rapidement le deuxième type de sanctification.

Le troisième type de sanctification c’est ce qu’on appelle la rédemption totale

Dans 1 Jean 3, Jean nous dit que lorsque Christ reviendra nous le verrons tel qu’il est.

Nous aurons des corps glorieux comme Paul nous dit dans 1 Corinthiens 15. Les boiteux seront guéris, les aveugles seront guéris. Nous aurons des corps glorieux, des corps glorifiés.

Voilà mes amis, les trois types de sanctification. Et je peux vous assurer qu’à l’heure actuelle, il est de plus en plus difficile, mais pas impossible de vivre dans la sanctification. Nous devons frères nous sanctifier, nous devons la poursuivre cette sanctification.

Christ est saint. Il est saint.

Et dans Hébreux 12 : 14 il est dit « Sans la sanctification personne ne verra le Seigneur ». La Bible dit « Recherchez la paix avec tous et la sanctification sans laquelle personne ne verra Dieu ».

Mes amis, un de mes secrets c’est la sanctification. Je la poursuis cette sanctification. Voilà pourquoi les gens disent « C’est la magie ». Non, ce n’est pas la magie c’est parce que je dis non aux femmes, c’est parce que je dis non à la cupidité, c’est parce que je dis non également à l’orgueil. Je me force. Je tiens mon corps durement, je le tiens assujetti, je le traite durement. Comme Paul disait dans 1 Corinthiens 9.

Combien de femmes ne sont-elles pas venues me voir pour se proposer ? Combien d’hommes ne sont-ils pas venus me voir avec de l’argent, avec de grosses sommes d’argent pour me séduire ? Je ne suis pas encore arrivé avec mon équipe, mais nous avons dit non et nous disons non et nous dirons encore non au nom de Yehoshua. C’est le prix à payer. Le prix à payer !

Je dis souvent à mes frères et sœurs ne vous retrouvez pas avec les hommes seuls et des femmes seules si vous sentez qu’il y a la séduction. Si vous sentez que ces hommes et ces femmes sont après vous. Soyez durs, traitez votre corps durement. Même si vous êtes sûrs que vous n’allez pas tomber. Mais pensez au moins aux autres. Pensez à la faiblesse des autres. Prenez des frères et sœurs avec vous. Ça vous épargne, ça épargne les autres. Et ça vous garde dans le témoignage. C’est ça être dans les principes du Royaume.

Et quand on donne des clés de la réussite du ministère, mes amis, il faut les saisir rapidement et progresser avec ces clés. Et c’est alors que vous verrez réellement la gloire du Seigneur.

Dieu est un grand Dieu, frères.

Les grands qui sont tombés hier, ils ne sont pas plus puissants que nous. Nous ne sommes pas non plus plus puissants qu’eux. Mais il y a eu de la négligence. Et l’ennemi en a profité. Mes amis, si hier Dieu nous a gardés, aujourd’hui, nous devons prendre des mesures.

Alors, mes amis, nous avons vu que Christ est saint. Il est saint. La sanctification, l’humilité. Vous voyez ces deux clés : sanctification, humilité vous permettent de voir la gloire de Dieu. C’est terrible. Ce sont des clés. Sans la sanctification personne ne verra le Seigneur. C’est-à-dire aussi bien dans ton ministère, dans ce monde ici-bas, tu ne verras pas la gloire de Dieu, tu ne le verras pas et aussi lors de l’enlèvement de l’Eglise tu ne partiras pas.

Combien de chrétiens aujourd’hui vivent-ils consciemment dans la masturbation ? Combien de chrétiens vivent-ils consciemment dans les films pornographiques, érotiques, dans les sites pornos ? Combien de chrétiens se cachent-ils derrière ces choses-là en disant que « Dieu ne me voit pas, mon pasteur ne me voit pas, mes frères et sœurs ne me voient pas » ? Mais Dieu te voit ! Combien de gens vivent-ils dans l’hypocrisie, dans la fraude, dans le mensonge, leur vie est un tissu de mensonges ?
Mes amis, voilà pourquoi il n’y a pas la percée. Tu sers Dieu depuis des années, mais tu ne perces pas, il n’y a pas la percée. Ce n’est pas étonnant. Tout dépend de toi.

Combien de femmes vivent-elles consciemment dans le péché dans leur couple ? Dans le péché comme pas possible la haine, le mensonge, la duplicité ? Combien de femmes, mes amis, le fait que toi ma sœur tu exerces plus d’autorité sur ton mari c’est aussi un manque de sainteté, un manque sanctification. Et cela peut même empêcher ton mari de changer. Et ça c’est terrible. Pierre nous dit dans 1 Pierre 3 les femmes dont les maris ne sont pas convertis bien comme il faut, les maris qui ne sont pas convertis, les femmes peuvent les gagner, non pas forcément par la parole si elles n’arrivent pas à le faire, mais elles peuvent les gagner par leur comportement. Quel est ton comportement à la maison toi ma sœur ? Quelle est ton attitude ? Est-ce que tu es cette sœur qui crie tout le temps sur son mari pour le voir changer ou est-ce que tu es cette femme qui va devant Dieu dans la prière, qui fléchit ses genoux et qui implore la grâce de Dieu parce que tu réalises que Dieu est capable de changer le cœur de ton mari ? Des fois si nos maris ne sont pas changés c’est parce que justement nos cœurs ne sont pas changés, c’est parce que nos cœurs ne sont pas transformés, c’est parce que nous n’avons pas le caractère de Christ. Voilà pourquoi les gens ne sont pas changés.

Combien de païens sont-ils repoussés par nos attitudes parce qu’ils se disent « Si elle, elle est servante de Dieu c’est que moi aussi je le suis également parce que je vois son comportement ».

Et la Bible dit que le nom du Seigneur est blasphémé parmi les païens à cause de nous. Dieu disait aux enfants d’Israël « Mon nom est blasphémé par vous dans tous les pays où je vous ai envoyé en captivité ».

Et combien de chantres, combien de musiciens aujourd’hui, mes amis, chantent Christ, mais ils n’ont pas son caractère ? On les voit avec des hommes ici et là, on les voit avec des femmes ici et là. Combien, mes amis ? Ils dégagent une telle séduction, elles dégagent une telle séduction. Aucun caractère de la personne qu’ils chantent, qu’ils magnifient, qu’ils adorent.

Mes amis, là il y a vraiment une ambiguïté, il y a vraiment, mes amis, il y a carrément une confusion, une confusion totale. Nous devons avoir le caractère de Christ dans nos maisons, dans nos maisons d’abord, là où nous sommes. Nous devons avoir une mentalité changée. Metanoia. Complètement changée. Les gens doivent voir Christ en nous. Or, beaucoup de chrétiens pensent que s’ils dégagent l’onction, ils dégagent le feu, la gloire de Dieu c’est comme ça qu’on voit Christ en eux. Il faut d’abord, dégager la nature de ce Dieu, les sentiments de ce Dieu, le caractère de ce Dieu. C’est ça l’Évangile. C’est ça rencontrer Christ, c’est ça servir Christ sinon c’est le contraire, sinon c’est carrément le monde. Le monde !

Paul dit « Ayez en vous… ». C’est un ordre. « … les sentiments qui étaient en Christ ». Il a vécu la sainteté.

Mes amis, si vous voulez voir des délivrances faciles ; vous savez que nous sommes dans la délivrance par la grâce de Dieu ; si vous voulez vivre facilement la délivrance, si vous voulez voir les démons être chassés facilement, il n’y a pas d’autres secrets que l’humilité. La Bible dit dans Jacques 4 : 7 Soumettez-vous donc à Dieu et résistez au diable et il fuira loin de vous.

Si vous voulez voir Satan chassé facilement, les démons chassés facilement dans votre ministère… N’est-ce pas que beaucoup parmi vous sont bénis quand ils nous voient exercer la délivrance ? « Oh ! Je voudrais avoir l’onction de ce frère, de ces hommes ». Mais mon ami, laisse-moi te dire, il y a un prix. D’abord, la soumission à Dieu. La soumission à sa Parole. Dieu, je me soumets à toi. Dieu, j’accepte ta volonté. Dieu, j’accepte ta Parole. Dieu, j’accepte ce que tu me dis. Dieu, j’accepte. Dieu, j’accepte.

Et là, la soumission vis-à-vis de la Parole de Dieu produira en toi le caractère de Christ, produira en toi, mon ami l’onction véritable, l’autorité de Christ et les démons vont partir facilement. Et la sanctification également. Vous n’avez pas besoin des fois de crier, rien que par votre présence les démons se manifestent dans les cœurs des gens. C’est ça l’Évangile, c’est ça la Parole frères. Quand on a le caractère de Christ les malades sont guéris, les démons sont chassés, les âmes sont gagnées. C’est aussi simple. On commence à dégager le parfum de Christ. Les sentiments de Christ représentent le parfum de Christ. Nous devons dégager le parfum de Christ. Quand on t’approche, on doit sentir ce parfum-là, ce parfum d’humilité, de sainteté. C’est ça l’Évangile frères.

Nous ne devons pas nous réjouir lorsque les femmes nous courent après. Nous devons nous poser la question même si on est marié, même si on est célibataire, il faut te poser la question. « Oh la, la Seigneur, qu’est-ce qui m’arrive ? Ce n’est pas logique. Change-moi, aide-moi, je veux dégager ton parfum ».

C’est ça l’Évangile frères.

Le caractère de Christ ! Et c’est ce qu’il nous faut.

Et Jésus n’est pas impressionné par l’onction que nous dégageons, Jésus n’est pas dégagé par la connaissance que nous avons, les versets que nous avons retenus. Satan connaît aussi la Parole. Mais le Seigneur est honoré, le Seigneur est touché, le Seigneur est complètement dans la joie lorsqu’il nous voit porter son cœur. Le cœur de Dieu.

Voilà pourquoi, mes amis, pour changer notre cœur Dieu des fois est obligé de nous faire pleurer. Et je peux vous assurer depuis 23 ans que j’essaie de servir le Seigneur, je peux vous assurer avec la petite expérience que j’ai acquise depuis toutes ces années, je peux vous assurer, mes amis, le chemin est tellement long, tellement long, il y a tellement de pleurs. Des nuits entières ou tu pleures. Des nuits de prière où tu cries à Dieu. Où tu as à cœur d’abandonner, mais Dieu te dit « Je te purifie, je te sanctifie si tu t’accroches tu verras ma gloire. Si tu baisses les bras, tu es disqualifié ».

Et mes amis, que Dieu nous aide, que Dieu nous donne la force, que Dieu nous donne a véritablement manifester son caractère réel. Et c’est ce que Dieu veut, c’est ce que Dieu nous demande, c’est ce que Dieu réclame dans nos vies.

Alors mes amis, ça ne sert à rien de faire des prières du genre « Seigneur, donne-moi plus d’onction que Kakou Séverin ». Ça ne sert à rien d’aller s’enfermer en retraite de prière. (…) L’heure est arrivée ou nous devons dire « Seigneur, donne-moi ton cœur. Je te donne mon cœur. Seigneur, donne-moi ton caractère. Donne-moi ton caractère ».

Ce message que vous recevez ce soir n’est plus tellement prêché dans beaucoup d’assemblées. Christ reviendra chercher les cœurs et non pas nos pattes, nos yeux.

Le Royaume de Dieu c’est un Royaume de cœurs. C’est ce que Dieu vient de me dire là, c’est pourquoi je le dis. Merci Seigneur. Ce sont des cœurs que le Seigneur veut.

Il dit « Ce peuple m’honore des lèvres (de sa bouche, de sa langue), mais son cœur est éloigné de moi ».

Dieu veut les cœurs voilà pourquoi il va revenir chercher les cœurs. Vous savez que nous attendons les noces. Les noces ne sont-elles pas une affaire de cœur ? C’est deux cœurs qui sont unis. Donc l’enlèvement de l’Église concerne l’Épouse. Or le cœur de l’Épouse sera uni au cœur de l’Époux. Mais si cette épouse n’a aucun sentiment, n’a pas de sentiments, les sentiments de Christ, à votre avis sera-t-elle enlevée ? Non !

Alors Satan a réussi à introduire des doctrines étrangères dans les assemblées où on vous parle plus des apparences, pour impacter ton pays, pour impacter ton entourage. Mais le cœur n’y est pas !

Je rencontre de plus en plus de chrétiens quand ils se mettent à parler vous avez envie de fuir. Mes amis, vous vous bouchez vos oreilles. Que d’insanités, que d’inepties, que de grossièretés. Des chrétiens, mes amis, quand ils sortent de leurs assemblées vous les voyez comment ils sont habillés, mes amis, c’est horrible. Nous devons revenir à ce message.

Le Seigneur Jésus-Christ, mes amis, que nous avons connus hier comme étant celui qui guérit, celui qui bénit, celui qui délivre, nous devons le connaître aujourd’hui, comme étant celui qui change nos cœurs et il veut que nous portions son image.

(…)

III/La patience

Proverbes 25 : 4 Ôte de l’argent les scories, et il en sortira un vase pour le fondeur.

Les scories ce sont les saletés les impuretés. Et c’est ce que Dieu fait, frères, lorsqu’on vient à lui c’est ce qu’il fait. Voilà pourquoi pour tenir face à ce travail, face aux épreuves dans lesquelles Dieu nous met, il faut être dans l’adoration, il faut vraiment être dans sa présence. Et ça, c’est vraiment important c’est très, très important.

Et le Seigneur est tellement dans le cœur, il aime tellement le cœur que, quand on voit la manière dont il a procédé pour choisir les apôtres, il n’a pas regardé à leur état actuel, à cette époque-là, à leur état présent, mais il a vu dans l’avenir ce qu’ils allaient être. Il n’a pris que des gens nuls. C’est incroyable frères. Et le monde ne nous a pas fait voir les choses comme ça. Le monde nous a fait voir les choses comme étant déjà bien présentées, bien présentables, bien faites tout d’un seul coup. Parce que l’homme ne veut pas souffrir. L’homme ne veut pas être patient.

Parce qu’un autre caractère de Christ c’est la patience. C’est terrible la patience, mes amis. La patience c’est le fait de demeurer, quel que soit le temps, je crois que Dieu peut changer la personne, quel que soit le temps, je crois que Dieu peut façonner la personne, je crois que Dieu peut enrichir cette personne, je crois que Dieu peut réellement laver, purifier ce frère, cette sœur. Et ça, c’est quelque chose de terrible.

Il a pris des gens nuls. Il a pris un voleur, Judas qui volait dans la caisse. Il a pris, toujours ce voleur-là, qui était aussi quelqu’un qui allait le trahir. Il a pris également deux frères qui avaient un caractère irascible Jacques et Jean, qu’il a baptisé fils de tonnerre, qui voulaient envoyer le feu chez les samaritains dans Luc 9. Il a pris également un péager, quelqu’un qui collaborait, un collabo, qui collaborait avec les occupants, les Romains. Il a pris un certain Simon Pierre qui était complètement instable. Mais alors complètement instable. Il a pris, mes amis des gens sans instruction.

Et la Bible nous dit qu’il a prié pendant 12 heures, une heure pour chaque apôtre et le lendemain, il va aller, dans Luc 6 là-bas, il va aller les choisir.

Mais on pouvait se dire « Mais attend, mais Jésus là, tu te trompes ». Mais il savait parce qu’il a manifesté le caractère de Dieu c’est-à-dire l’humilité, l’amour. Il a manifesté la patience. Il savait que ces hommes allaient marquer leur temps.

Mes amis, je voudrais nous encourager, ce soir, vous dire également ne voyez pas les gens par rapport à ce qu’ils paraissent présentement. Vous passerez à côté. Voyez-les avec les yeux de l’esprit et Dieu vous montrera la gloire de Dieu dans l’avenir.

Pour avoir formé beaucoup de gens dans ce ministère, il y a des gens qui sont venus au départ dans ce ministère, ils étaient dans le péché. Dieu m’a dit « Prends-les avec toi ». Tout le monde me disait « Non, mais il faut les abandonner ». Dieu m’a dit « Prends-les, témoigne-leur l’amour ».

Je les ai pris « Sois fortifié mon frère. Quitte ton péché. Viens au Seigneur. Accroche-toi ». Des gens qui avaient des locks, qui avaient des boucles d’oreille bizarres et Dieu m’a dit « Prend-les ! Ne vois pas leur origine ». Il y avait des gens qui venaient de divers pays. Dieu m’a dit « Ne t’arrête pas sur leur origine, mais vois avec les yeux de l’esprit ».

Prière, prière, prière avec l’équipe. Prière, prière, prière… Et on a vu ces frères et sœurs changer au fur et à mesure, changer. Et aujourd’hui, on le voit frères, il y en a qui n’avait aucune situation, mais alors aucune. On pouvait se moquer, on se moquait même d’eux. Je me rappelle il y a eu des frères et sœurs qui se sont mariés chez nous qui n’avaient ni papiers, ni maison, ni travail et Dieu aujourd’hui comment il les bénit. Tout le monde dit « Oh la, la je voudrais être comme tel frère ». « Je leur dis écoutez, vous connaissez leur histoire ? Ils ont une histoire ».

Vous savez quand on voit un arbre, tout le monde veut manger les fruits. « Oh la, la les fruits ». Mais l’arbre peut vous dire « Est-ce que vous connaissez d’où je viens ? J’ai commencé par être une graine qui a été semée. Et j’ai connu la mort, la putréfaction, j’ai connu par la suite la résurrection et je devais être arrosé et également émondé pour pouvoir porter des fruits ».

Alors que Dieu nous aide frères et sœurs. Ayons le caractère de Christ s’il vous plaît ! C’est ça l’Évangile. C’est ça la Parole de Dieu.

Que Dieu nous garde !

(…)

Je ne vous cache pas, personnellement, j’ai eu des moments où je voulais abandonner la foi ou je disais au Seigneur « Seigneur, c’est bon j’arrête. J’arrête ». Alors Dieu me disait « Tiens bon. Tiens bon ». « Seigneur c’est dur, c’est dur, c’est dur ». « Tiens bon et avance ».

Que Dieu nous aide frères et sœurs. Bon courage. Bon courage dans votre marche.

Ça peut nous arriver de trébucher, ça peut nous arriver de chanceler, de complètement, mes amis, de tomber, ça peut arriver. Mais ne restez pas dans votre péché, relevez-vous et avancez.

Ce que j’ai appris avec le Seigneur c’est que c’est tous les jours que Dieu nous enseigne. C’est tous les jours que Dieu nous apprend des choses nouvelles.

Et je pouvais croire être déjà arrivé, mais je m’aperçois frères qu’on n’est encore rien. On est encore loin d’avoir appris quoi que ce soit. Alors laissons le Maître nous enseigner, nous peaufiner, nous façonner, nous travailler, nous émonder, nous aiguiser, nous purifier, nous laver et c’est alors que nous allons atteindre la stature parfaite de Christ.

Et c’est ça l’Évangile.

Les prédicateurs que vous voyez, aujourd’hui, même dans ce ministère, beaucoup pleuraient hier, beaucoup disaient « Non, je m’en fous », beaucoup même nous ont fuis tellement la formation était tellement dure et il y en a qui sont revenus et qui ont dit « Frères, merci pour la formation ». Et aujourd’hui, on les voit on dit « Oh la, la Seigneur celui-là il vient de loin ». « Celle-là elle vient de très, très loin ».

Dieu est un grand Dieu. Dieu est un bon Dieu.

Merci Papa, pour ta grâce, merci pour ta fidélité, merci pour ton amour.

(…)

Les hommes nous ont tellement présenté Jésus autrement Seigneur. Un Jésus qui nous donne le succès de façon humaine, charnelle. Nous voulons te connaître autrement. Nous voulons fuir le péché sous toutes ses formes. Seigneur, mon Dieu, Père, aide nous mon Dieu. Père, je sais que le péché te fait souffrir mon Dieu. Le péché te blesse Adonaï, Père, mon Dieu. Le péché te fait mal.

Mes amis, si nous aimons Dieu nous fuirons le péché si nous l’aimons. Il souffre. Il souffre lorsque nous convoitons, il souffre lorsque nous caressons le mal, il souffre lorsque…

Vous savez l’amour parfait, nous dit la Parole, bannit la crainte, on ne peut plus avoir peur de ce Dieu parce que c’est un Papa. Nous ne le craignons pas parce que nous avons peur de lui, nous le craignons parce que nous l’aimons. Ça change tout ! La crainte que nous devons avoir de lui c’est un fruit de l’amour que nous portons dans nos cœurs pour lui, car c’est un grand Dieu.

Ce soir, nous voulons nous dépouiller du vieil homme comme Paul dit « Votre vieil homme a été crucifié sur la Croix ». Et il nous demande dans Colossiens 2 de nous revêtir de l’homme nouveau crée selon Dieu et qui se renouvelle dans la sainteté.

Mes amis, j’ai prêché l’Évangile depuis des années, pendant des années j’ai prêché Christ, mais je ne le connaissais pas ! Et il est en train de se révéler petit à petit à nous.

Doudou, je t’aime. Seigneur, aide-nous.


Vous pouvez retrouver cet enseignement sur le site http://www.levraievangile.com.



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Matthieu 25:1 à 13

Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. Comme l'époux tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux, allez à sa rencontre! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. Les sages répondirent: Non; il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure. Matthieu 25: 1 à 13