On va parler
du shema,
la prière juive la plus connue de Deutéronome
chapitre 6 verset 4. On va parler du shema, c’est la prière,
comme je disais, la plus connue en Israël, dans le judaïsme c’est un peu la
parole de foi du judaïsme mais cette parole, cette prière nous parle de
beaucoup de réalités spirituelles. Et ce soir on va en parler dans le cadre de
la famille, dans le cadre du mariage. (…).
Écoute,
Israël! L’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel.
Et cette
prière, le shema, c’est à partir du verset 1er
jusqu’au verset 9, c’est la prière, comme je disais, la plus
connue. Les hébreux faisaient cette prière matin, midi et soir mais en tout cas
le soir avant de se coucher ils répétaient cette prière qu’on appelle le shema.
En fait, écouter en hébreu c’est shema. C’est une prière qui a été
initiée par Jacob, on a eu déjà à en parler mais on va en parler ce soir vraiment
dans le cadre du mariage. (…).
Dans Genèse 49 verset 1 et 2 Jacob appela ses fils, et dit: Assemblez-vous, et je vous annoncerai
ce qui vous arrivera dans la suite des temps. Rassemblez-vous, et écoutez, fils
de Jacob! Écoutez Israël, votre père!
Écoutez ici
c’est shema et donc c’est Jacob qui va initier ses enfants, qui va
apprendre à ses enfants cette prière juste avant qu’il ne meure. Ecoutez Israël votre père. Shema Israel.Donc Jacob se sentant mourant, donc il était en
train de mourir et avant qu’il ne décède, il va rassembler les douze princes,
les douze tribus, donc à l’époque les tribus n’étaient pas encore bien remplies,
bien définies mais il rassemble ses douze enfants et il leur dit « Shema Israël ».Et Moïse va recevoir sur le mont Sinaï les autres
aspects, en fait, il va recevoir cette prière en profondeur et il dit au verset 4 de Deutéronome 6SHEMA ISRAËL ADON ELOHEINU, ADON EHAD.C’est-à-dire « Ecoute Israël l’Eternel… »,Yahvé littéralement ; hier on a parlé un peu
du nom de Dieu qui a été mal traduit ici par l’Eternel, en fait c’est Yahvé,
donc : Shemaʿ Yisrā'ēl YHWH elohénou YHWH eḥāḏ.
Alors e’had
c’est un en hébreu et un, le chiffre un en hébreu se dit e’had. Et dans beaucoup
de versions de la Bible e’had a été traduit par un seul Dieu
alors que quand on lit des versions qui sont traduites littéralement donc là on
nous parle vraiment du chiffre un. Et on retrouve e’had dans Genèse chapitre 1er on nous dit qu’ « il y eut un soir, il y eut un matin ce fut le jour
un ». Or dans beaucoup de versions on nous dit « Il y eut un soir, il y eut un matin ce fut le
premier jour ».Celui
qui lit cette parole en français il ne va pas vraiment comprendre qu’il y a un e’had
quelque part. Il y eut un soir, il y eut un matin ce fut le jour un. E’had.
Alors e’had nous parle de l’unité, l’unité de plusieurs choses en
même temps mais des choses qui sont indivisibles. Et nous avons ce mot e’had
notamment dans Genèse chapitre 2en ce qui concerne le premier couple. Parce qu’on
va parler de e’had c’est à dire l’unité en Dieu dans le domaine, justement,
du mariage.
Genèse
chapitre 2 verset 23 à 25 Et l'homme dit: Voici cette
fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! On l'appellera femme,
parce qu'elle a été prise de l'homme. C'est pourquoi l'homme quittera son père
et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte.
Donc il est
dit dans Genèse 2 que « L’homme quittera son père et sa mère et
s’attachera à sa femme et ils deviendront e’had ». Or dans
la version française de la Bible que beaucoup de chrétiens utilisent on dit une
seule chair mais en hébreux, en fait, c’est e’had. Ils deviendront
un. E’had.
Alors quand
on va en hébreu, pour comprendre un peu ce que c’est e’had, on trouve, en fait,
trois lettres hébraïques. On sait que l’alphabet hébraïque est composé de 22
lettres. E’had est composé de trois lettres. La première lettre c’est aleph.
Nous voulons
parler un peu du mariage, parler un peu de la famille parce que l’apôtre Paul
fait une analogie entre la relation qu’il y a entre Christ et l’Eglise et les
hommes et les femmes. Donc pour comprendre le mystère qu’il y a entre Christ et
l’Eglise il faut comprendre la relation qu’il y a entre l’homme et la femme
c’est-à-dire le mariage humain. Et pour comprendre ce que c’est le mariage
selon Dieu, il faut également comprendre la relation qu’il y a entre Christ et
l’Eglise. Et Dieu est présenté dans la Bible comme étant l’architecte donc ça
veut dire que Dieu est quelqu’un qui a des projets, qui a des plans et qui révèle
ses plans aux hommes tout en gardant les originaux de ces projets. Donc il nous
donne des copies comme avec Moïse par exemple, il lui demande de construire un
tabernacle selon le modèle du véritable tabernacle et on sait que le véritable
tabernacle c’est la nouvelle Jérusalem selon Apocalypse
21 : 1. Et Moïse a
construit le tabernacle, la nouvelle Jérusalem en petit et l’original était au
ciel.
Et le
mariage également c’est la même chose donc quand Dieu notre Seigneur a créé
l’homme Adam et Eve, en fait, il a créé Adam à son image et son image, bien sûr,
comme vous le savez c’est Yehoshua selon Colossiens
1 : 15et Eve était
également à l’image de l’Eglise. Donc quand Dieu a créé ce premier couple il
voyait déjà, au travers d’eux, il voyait Yehoshua et l’Epouse.
Donc
maintenant, mes amis, quand nous parlons, effectivement, du retour à la Parole,
quand nous parlons de la réformation de nos mentalités, de nos cœurs, de nos
assemblées c’est aussi le retour au modèle biblique du couple que Dieu a
présenté aux hommes. C’est le retour à cette relation qu’il doit y avoir entre
Christ et l’Eglise. Parce que quand nous parlons, par exemple, du retour de Christ
nous parlons forcément des noces. On a la parabole des dix vierges, par exemple,
et on nous dit que ces vierges allaient à la rencontre de l’époux.
Pourquoi
beaucoup de chrétiens vivent-ils dans le péché, pratiquent-ils le péché et ont
du mal à sortir du péché ? Pourquoi beaucoup de pasteurs n’arrivent-t-ils
pas à vivre véritablement le réveil personnel et dans leurs assemblées locales
et également ce feu véritable que les apôtres ont vécu c’est-à-dire cette
réformation continue dans la vie de tous les jours ? Et bien, une des
raisons c’est la mauvaise compréhension de la relation qu’il y a entre Christ
et les chrétiens, entre Christ et l’Epouse, et l’Eglise. Et pour comprendre
cette relation, comme je disais, il faut comprendre la première relation qui a
existé entre Adam et Eve.
Donc le Père
nous a donné d’abord une copie, un avant-goût, l’homme et la femme, le premier
couple et on nous dit que Dieu va endormir l’homme, l’image de la mort de Yehoshua,
il prend une de ses côtes, tsela en hébreu qui veut dire poutre
et il va former la femme. Et la femme est présentée comme étant la poutre, la
poutre qui est protégée par le toit, par la toiture, la poutre qui est un
élément fondamental dans le foyer. C’est pour cela que la femme selon Dieu est
une femme d’intérieur, une femme qui s’occupe de sa maison et qui prend soin de
son époux, on le verra. Mais ici ce qui nous importe, d’abord, ici c’est le
chiffre un en hébreu, le nombre un en hébreu e’had.
On nous dit
que « C’est pourquoi «l’homme quittera son père et sa
mère et s’attachera à sa femme et ils deviendront e’had ».Ils deviendront un. Alors dans le mot un, dans le
mot e’had
nous avons trois lettres de l’alphabet hébraïque.
I/ ALEPH
Nous avons
premièrement aleph. Et vous savez ce que c’est aleph, ceux qui ont suivi
les enseignements. Aleph est une lettre muette, aleph ne se prononce pas
comme le H muet en français. Aleph à la forme d’un bœuf. Vous
savez que lettres hébraïques ont toutes des significations et en même temps des
valeurs numériques. Aleph nous parle d’un bœuf, le bœuf du sacrifice. Donc aleph
nous parle également du maître, de l’instruction. Aleph nous parle du bœuf
du sacrifice. Et comme je vous le disais la dernière fois lors de l’enseignement
sur le berechit. Béréchit bara élohim 'èt hachamayim vé'èt
ha'arets. C’est-à-dire au commencement Dieu créa les cieux
et la terre. Et on a pu voir que Dieu n’a pas commencé les Ecritures avec la
lettre aleph qui est la première lettre mais avec la lettre beth.
Beth
nous parle de la maison donc le tabernacle. Beth à comme valeur
numérique le chiffre deux et donc dans la Bible nous avons toujours les deux
réalités donc une spirituelle et une physique et matérielle. Nous avons les
deux Jérusalem, une terrestre et une céleste. Nous avons deux tabernacles celui
de Moïse et celui de Yehoshua. Nous avons deux Adam le premier Adam qui était
naturel, charnel et le dernier qui est Yehoshua. Donc à chaque fois il y a ces
deux réalités : la copie et l’original à chaque fois. Et ici les Ecritures
ont commencé avec beth et là nous avons aleph d’abord dans le mot e’had,
un. Aleph
c’est le sacrifice. Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que pour qu’un
couple tienne il faut qu’il y ait la notion du sacrifice. Pour que l’homme et
la femme deviennent un il faut que les deux se sacrifient. Voilà pourquoi dans
la Bible nous avons, la Bible nous révèle le Dieu qui aime le sacrifice, dans
toute la Bible, dans toutes les Ecritures nous avons la notion du sacrifice.
Par exemple, le livre par excellence du sacrifice des Ecritures c’est vaegra.
Vaegra
c’est Lévitique. Il cria. Ça c’est le titre hébraïque de ce livre. Il cria.
Donc Dieu pour parler à Moïse, il a crié pour qu’il comprenne véritablement
l’enseignement sur le culte. Et rien que dans ce livre, donc vaegra,
Lévitique nous avons près de 247 lois donc plus d’un tiers de la loi de Moïse
se trouve dans ce livre donc dans le livre de Lévitique. Il y en a 613 en tout.
Et il y a plus de 150 mentions du mot codesch c’est-à-dire consécration,
sanctification, sacrifice.
Donc si vous
voulez que votre mariage réussisse, vous, enfants de Dieu, vous devez comprendre
qu’il y a la notion du sacrifice. Vous voyez ? Pour que nous entrions dans les
fiançailles avec Yehoshua, il y a eu d’abord le sacrifice de ce Dieu véritable.
Il s’est incarné et il s’est sacrifié, il s’est offert comme une offrande,
comme la Parole nous enseigne, au Père. Donc il y a le sacrifice. Le Seigneur a
décidé de quitter son ciel, c’est déjà un grand sacrifice, pour descendre
parler aux hommes que nous sommes avec pleins de défauts. Quel sacrifice !
Il a accepté de vivre pendant 33 ans sur terre à côté des personnes qui ont des
caractères irascibles, des caractères acariâtres, des personnes qui sont
considérées comme des impies, nous tous d’ailleurs, mais le Seigneur à cause de
l’amour qu’il a pour nous a accepté de se sacrifier. Donc on parlera par la
suite de l’amour, bien sûr, mais d’abord du sacrifice. Le sacrifice ! Et
il est allé sur la Croix. Il s’est sacrifié comme quand le premier Adam a été
endormi, c’est l’image du sacrifice, l’image de la mort afin d’engendrer Eve.
Donc vous voyez bien que la relation qu’il y a entre Christ et l’Eglise est une
relation basée sur, d’abord, le plus grand sacrifice de tous les temps, le
sacrifice de Yehoshua, de sa vie. Voilà pourquoi dans le mot un nous avons aleph.
Aleph
c’est le sacrifice. Aleph c’est l’enseignement, c’est l’instruction. Et il y a
cette notion-là.
Pourquoi
beaucoup de couples finissent-ils par divorcer, même des couples chrétiens ?
C’est parce que beaucoup d’entre eux refusent le sacrifice c’est-à-dire le
renoncement à soi-même, la mort à soi-même, la mort à son ego, la mort à ses
ambitions, la mort à son éducation, la mort à sa propre culture. Ça c’est
important parce que quand nous parlons de retour à la Parole, de la réformation
de nos cœurs c’est aussi le changement de mentalité par rapport à nos cultures parce
qu’il y a la culture du Royaume qui doit primer. Et malheureusement, on a plus
parlé aux chrétiens de leurs églises dénominationnelles plutôt que du Royaume
de Dieu. Et c’est là aussi que ça coince mes amis. Et on doit avoir une
transformation, une métamorphose comme Paul le disait, subir une transformation
que subissent les chenilles pour devenir des papillons afin de voir les choses
du Royaume, maintenant, autrement et d’intégrer la mentalité du Royaume.
Et là mes
amis, on voit le sacrifice et je veux vraiment insister là-dessus. Pour que
Moïse reparte en Égypte pour délivrer les hébreux, il aurait fallu qu’il se
sacrifie. Pour que Gédéon serve le Seigneur, il aurait fallu qu’il se sacrifie.
Tous les hommes qui ont servi Dieu dans la Bible, toutes les personnes, les
femmes, les hommes ont dû se sacrifier. Jérémie s’est sacrifié, Esaïe s’est
sacrifié, Paul s’est sacrifié. Il y a cette notion de sacrifice dans la Parole.
Vous voyez dans la relation qu’il y a entre Christ et l’Eglise, d’abord Christ
s’est sacrifié, il s’est offert au Père pour nous et deuxièmement l’Epouse que
nous sommes doit aussi se sacrifier.
Voilà
pourquoi dans Romains chapitre 12on nous demande de sacrifier nos vies, nos corps,
d’offrir nos corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable ce qui sera de
notre part un culte raisonnable. Donc la relation entre Christ et l’Eglise est
une relation basée sur le sacrifice. Il s’est sacrifié pour nous et par la
suite son sacrifice nous pousse aussi à nous sacrifier. Pourquoi sommes-nous, devenus,
mes amis, disciples de Jésus-Christ ? Parce que quelque part nous avons dû
sacrifier des choses dans nos vies. Nous avons sacrifié, mes amis, la richesse
de ce monde, nous avons sacrifié, mes amis, les belles propositions, nous avons
sacrifié, mes amis, les propositions des femmes, des hommes. Et nous continuons
dans le quotidien à nous sacrifier. Voilà pourquoi le Seigneur disait même que
celui qui veut le suivre doit porter chaque jour sa croix.
Donc il y a
dans e’had,
e’had
c’est un en hébreu, l’homme et la femme deviendront un. Et bien, dans e’had
nous avons d’abord le sacrifice.
II/ DALET
Et
deuxièmement, nous avons la deuxième lettre c’est dalet. Dalet
à comme valeur numérique le nombre quatre. Pourquoi quatre ? Et bien, tout
simplement quatre dans les Ecritures nous parle de l’accomplissement. C’est un
chiffre, un nombre universel. Nous avons les quatre points cardinaux, nous
avons les quatre vents des cieux, nous avons l’occident, l’orient, le midi et
le septentrion. La Parole nous dit que Dieu va rassembler ses élus des quatre
coins du monde, des quatre extrémités de la terre.
Donc ça veut
dire que la deuxième réalité concernant le mariage ; la première réalité
c’est le sacrifice ; la deuxième réalité c’est la vision du Royaume, en
fait, parce que dalet c’est vraiment tout ce qui est universel, c’est le Royaume,
c’est la largesse. C’est-à-dire comprendre que Dieu peut vous unir à des
personnes étrangères à votre culture c’est-à-dire c’est ça la mentalité du Royaume
de Dieu, mes amis. Quand on a la mentalité du Royaume de Dieu on ne peut plus
être sectaire, on ne peut plus être tribaliste, on ne peut plus être raciste.
C’est-à-dire si tu es blanc, chrétien tu ne peux pas te dire que « Je dois absolument épouser une
blanche » parce que tu es sacrifié. Et parce que tu es sacrifié, tu es
aleph,
tu es le bœuf du sacrifice donc automatiquement tu as une vision large donc ton
épouse peut venir de l’orient, de l’occident, du midi ou du septentrion. Donc
c’est ça la mentalité du Royaume. Et c’est pour ça dans Esaïe, mes amis, Dieu
disait aux hébreux « élargis… »et Dieu te dit également ce soir « Elargis
l’espace de ta tente ».
Dalet, mes amis
c’est aussi le poisson.
III/ HET
Et la
troisième lettre, mes amis, c’est het. Het, mes amis, nous parle
de l’œuvre puissante de notre Créateur dans nos vies.
Et si vous
additionnez maintenant aleph= 1, dalet= 4, het= 8 ça donne
le nombre 13.
Alors dans
le monde le nombre 13 donc le vendredi 13 (…) le nombre 13 est un nombre de
malédiction, le vendredi 13 pour beaucoup de français ça a une connotation… (La
chance et la malédiction) les deux.
Maintenant, quand
on additionne ces trois lettres ; parce que le Seigneur n’a rien fait au
hasard, il est l’architecte, c’est ce qu’il faut que les chrétiens comprennent ;
alors quand vous additionnez ces trois lettres ça donne le nombre 13 et
pourquoi 13 ? 13 en hébreu est le nombre de l’unité et aussi le nombre de
l’amour parce que ahava, l’amour en hébreu a comme valeur numérique le nombre 13.
1/ L’unité
Parlons
d’abord de l’unité. Pour qu’il y ait l’unité dans le mariage, il faut qu’il y
ait le sacrifice, il faut qu’il y ait une vision large, voir comme Dieu voit,
Dieu ne voit plus les couleurs, Dieu ne voit plus les races. Dieu voit deux
races, la race des élus ; vous êtes une race élue 1
Pierre 2 : 9 ;et
la race de vipères. Dieu voit son peuple et les impies. Paul le dit il n’y a juif
ni grec, ni homme ni femme tous sont un, e’had, également, en Christ. Il n’y
a ni libre ni esclave. Il faut qu’il y ait le sacrifice, il faut qu’il y ait la
vision large.
Et la lettre
het
qui correspond au nombre huit, le nombre huit en hébreux nous parle du
recommencement. Les enfants juifs étaient circoncis huit jours après leur
naissance. Donc le recommencement, le jour nouveau. Ça veut dire que dans le
mariage même s’il y a eu des problèmes parce qu’il y a le sacrifice perpétuel,
continu dans la vie de tous les jours, parce qu’il y a une vision large donc il
y aura toujours un recommencement donc on ne peut pas prévoir le divorce en
tant que chrétien. N’est-ce pas ? Donc on peut toujours recommencer sur de
bonnes bases, c’est ça en fait. Donc ça veut dire qu’on peut toujours couper le
prépuce, on peut toujours subir une circoncision parce qu’il y a eu le
sacrifice, parce qu’il y a le sacrifice, parce qu’il y a l’amour, parce qu’il y
a la vision large.
Et puis quand
on additionne ces trois lettres, mes amis, nous avons le chiffre 13. Et
pourquoi 13 ? 13 c’est l’unité. Vous voyez ? Jésus est venu il a pris
douze apôtres, il était lui-même le treizième apôtre. Hébreux
chapitre 4 nous dit qu’il est l’apôtre « Considérez l’apôtre de la
foi que nous professons, Yehoshua ». Donc il a rassemblé douze
personnes et il était lui-même le treizième élément, la pierre angulaire sur
laquelle l’Eglise est bâtie c’est-à-dire c’est le Royaume, la pierre là, c’est
le Royaume. Vous voyez on revient encore à la même chose. Et nous avons
également Jacob. Jacob avec ses douze enfants, lui-même étant le treizième
prophète voilà pourquoi il leur a dit « Shema Israël ».
Donc c’est-à-dire pour qu’il y ait l’unité de cette nation dans
la diversité, parce qu’il y a douze diversités quand même, douze tribus, pour
qu’il y ait l’unité il faut comprendre le shema c’est ça la vision de Jacob.
Il savait que ses enfants pouvaient se disperser parce qu’il y avait douze
princes donc douze cultures différentes, douze visions différentes mais pour
qu’il y ait l’unité il fallait qu’ils comprennent le shema. Shema
Israël. C’est-à-dire il fallait qu’ils comprennent, qu’ils connaissent le
sacrifice, il fallait qu’ils aient une vision globale, pas rester chacun
seulement dans sa tribu, dans son territoire, il fallait, également, mes amis,
qu’ils aient toujours la notion du recommencement c’est-à-dire tout est
possible, on peut toujours recommencer les choses.
2/ L’amour
Et puis
comme je disais 13 c’est aussi le nombre de l’amour. L’amour. L’amour. L’amour.
Et mes amis, l’amour en hébreu ahava à comme valeur numérique le
nombre 13. Ça veut dire que pour couronner le mariage il faut qu’il y ait
l’amour mais pas l’amour charnel mais l’amour désintéressé. Romains chapitre 5nous dit que « L’amour
de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné ».Donc ça veut dire que cet amour te donne à aimer
l’autre malgré toi, indépendamment de ta volonté. Donc ça veut dire qu’alors
que dans le monde on pouvait être raciste, Yann, et on se met à aimer Karine,
ton épouse qui est une vraie congolaise bien qu’ayant vécu en France depuis toute
son enfance… mais voilà l’amour de Dieu…
et que tout le monde soit d’accord ou pas mais l’amour que Dieu avait mis dans
ton cœur pour elle était tellement fort qu’il transcendait, qu’il transcende
toujours, toutes les différences socioculturelles, linguistiques et on finit
par aimer l’autre malgré soi.
Donc ça veut
dire que le message que nous prêchons, le retour à la Parole, la réforme des
églises, mes amis, c’est le retour à l’amour véritable de Dieu parce que si
nous prions, si nous prêchons, si nous allons en mission, si vraiment nous sommes
de Dieu ça veut dire que nous sommes motivés par l’amour. Et deuxièmement par
l’amour pour les âmes. Il n’y a pas d’autres ambitions. En ce qui me concerne personnellement,
ce n’est pas l’enrichissement personnel, c’est plus que je recherche la gloire
de Dieu et deuxièmement la libération des âmes, que les frères et sœurs soient
éclairés et qu’ils sortent de l’ignorance, qu’ils sortent du contrôle de
beaucoup de pasteurs qui les manipulent comme des gourous, qui les maintient
dans l’ignorance et en les empêchant de vivre véritablement le réveil personnel
et de vivre, de rentrer dans leur ministère parce que Yehoshua est en train de
revenir, frères, il faut que l’église se prépare, il faut que les frères et
sœurs se lèvent.
Je me souviens
de cette parole des dix vierges dans Matthieu 25
on nous dit que ces vierges allaient à la rencontre de l’époux, ces vierges
elles avaient des lampes, cinq avaient de l’huile et cinq autres non et la
Bible nous dit que l’époux tardait à venir et elles se sont assoupi et endormi.
Quelqu’un à minuit va crier « Voici
l’époux »donc minuit
c’est vraiment l’apostasie, c’est le paroxysme du péché, l’apostasie. Et
quelqu’un crie et on nous dit que ces vierges se sont réveillées et
deuxièmement elles préparèrent leurs lampes. Or le verbe préparer en grec
signifie littéralement orner donc ces vierges s’étaient ornées de la lampe. Donc
ça veut dire que la réformation des cœurs, des églises commence par le réveil
personnel. C’est une prise de conscience que là effectivement nous avons été
dans le faux, nous avons été mal enseignés, nous avons été induits en erreur
par nos pères dans la foi. Il y a comme une prise de conscience qui t’amène à
préparer la lampe qui est la Parole de Dieu, à t’orner de la lampe. Et on
retrouve ce verbe dans Matthieu 25
par rapport à la préparation des lampes, on retrouve ce verbe dans Apocalypse 21 : 2où on nous dit que la nouvelle Jérusalem s’était
préparée, s’était parée comme une épouse pour son époux donc c’est le même
verbe. C’est-à-dire que l’ornement de l’Eglise c’est tout simplement la Parole.
Ce n’est plus, mes amis, les choses de ce monde c’est la Parole que Dieu nous a
donnée, c’est le retour à cette Parole, mes amis.
Donc voilà
la belle image du couple que Dieu veut, mes amis, c’est ce couple qui se
sacrifie… Parce que quand j’entends des frères et sœurs qui me disent « Frère Shora moi je veux divorcer
parce que ma femme m’a trompé, parce que mon mari m’a trompée ». Je
leur dis « Mais, mes amis, mais oui
c’est bien mais où est le sacrifice ? ».« Oui, frère moi je veux divorcer parce que vraiment il y a une
incompatibilité de caractère ». Je dis « Mais mes amis vous n’êtes pas morts, je suis désolé ».
La mort, la mort à soi. Si Dieu maintenant pouvait divorcer d’avec nous à cause
de nos caractères je crois que, mes amis, personne ne serait sauvé. On doit
aimer, comme la Parole le dit, comme Christ a aimé l’Eglise et s’est sacrifié…
Donc ça veut dire que l’amour selon Dieu nous pousse au sacrifice. Oui
frères !
E’had est aussi bien
valable dans le mariage que dans nos relations avec nos frères et sœurs, dans
la communion fraternelle. Comment réussir, Yann, à vivre une véritable
communion fraternelle avec les blancs quand on est noir, avec les noirs quand
on est blanc ? Comment réussir à vivre une relation fraternelle avec les
Indiens quand on n’a pas leur culture ?
(…)
Dans Colossiens chapitre 1 : 24nous avons ici e’had, la notion du
sacrifice, donc aleph dans ce passage. Paul dit aux colossiens « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour
vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour
son corps, qui est l'Église ». Mes amis, ça c’est une
parole forte n’est-ce pas ? Et avant de développer cette parole, il y a une
autre parole dans Philippiens 3 : 10 Afin de connaître Christ, et la puissance de sa
résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui
dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d'entre les morts.
Et ça c’est
une parole… je méditais cette parole à Abidjan, il y a quelques jours ça m’a
déchiré le cœur. Pourquoi ? L’apôtre Paul nous enseigne ici la notion d’aleph.
Il rentre en profondeur ici. Aleph, le sacrifice. Pourquoi il y a
autant de problèmes dans nos églises ? Pourquoi il y a autant de divisions
entre les pasteurs pourtant qui aiment Jésus, qui craignent le Seigneur et qui veulent
avancer, faire avancer le Royaume ? Parce que justement il y a la notion de la
souffrance qui est beaucoup négligée, la Croix tout simplement. Parce que aleph
c’est le sacrifice, aleph c’est le sacrifice de notre vie. Et Paul dit qu’il va
connaître Christ… Quand il va écrire cette lettre Paul était en prison. Nous
sommes dans les années 60 à peu près, Paul se retrouve en prison, il était en
train de souffrir et il dit qu’il recherchait la communion des souffrances de
Christ ! Voilà la communion véritable. Pour être dans une bonne communion avec
sa femme, avec son mari, avec ses frères et sœurs en Christ, il faut d’abord
expérimenter dans le quotidien la communion des souffrances de Christ. Parce
que si l’on veut vivre le réveil véritable dans le couple, dans l’assemblée
locale, dans le ministère il faut que l’homme de Dieu expérimente la souffrance,
soit dans la communion des souffrances de Christ. Cette communion va le pousser
à la compassion pour les âmes, à la prière, à une vie de consécration pour
pouvoir produire des fruits parce que Dieu ne peut pas utiliser les vivants.
Dieu utilise les morts qui sont consumés par le feu de sa sainteté. Et l’odeur
de cette offrande agréable monte vers le Seigneur et Dieu peut faire alliance
comme avec Noé. Noé sort de l’arche, il offre un holocauste au Seigneur,
l’odeur monte vers le Seigneur et Dieu fait une alliance avec lui. Et ainsi
qu’avec les nations dont le signe est l’arc-en-ciel dans la nue. Et vous voyez
comment Dieu opère ?
Donc Paul
parle de la communion des souffrances de Christ. Pour ne pas pécher, il faut
expérimenter ces souffrances-là dans le quotidien. Pour ne pas décevoir Dieu,
il faut éprouver ces souffrances parce que si vous craignez Dieu parce que vous
avez peur de lui vous n’êtes pas son enfant. On ne peut pas avoir peur de Dieu.
Mais on va craindre Dieu parce qu’on l’aime, parce qu’on expérimente sa
souffrance. Est-ce que vous vous rendez compte, mes amis, que chaque jour les
yeux de l’Eternel voient des jeunes enfants qui sont violés par des pédophiles,
voient des femmes qui vont entre femmes, les hommes avec hommes ? Chaque
jour vous voyez des pasteurs qui dépouillent les frères et sœurs financièrement,
matériellement. Dieu pleure, Dieu souffre, son cœur de Père parce qu’il nous
aime, il gémit ce cœur. Chaque jour Dieu voit des divorces dans le milieu
chrétien. Et Paul s’il a pu marquer sa génération c’est parce qu’il avait cette
souffrance-là. C’est parce qu’il avait expérimenté la croix. Voilà pourquoi il
a pu marquer son temps, voilà pourquoi Paul quand il allait quelque part, frères,
Paul bouleversait des villes entières rien que par sa présence. Et il dit que « Ce qui manque aux souffrances de Christ je
l’achève dans mon corps ». Est-ce que Paul voulait-il dire
que Christ n’avait pas assez souffert ? Ce n’est pas ça qu’il a voulu
dire, il a voulu dire qu’il y avait un manque des souffrances de Christ dans
l’église de Colosses. Et beaucoup de colossiens n’avaient pas expérimenté la
souffrance de Christ et lui qui n’a jamais été à Colosses apprend que beaucoup
parmi ces chrétiens de Colosses étaient séduits par les gnostiques, des faux docteurs,
des judaïsants. Paul dit « Mais il faut expérimenter la
souffrance de Christ, la croix ». Et mes amis vous voyez aleph ?
C’est ça aleph.
Beaucoup de
couples chrétiens divorcent facilement, frères je vous enseigne cela, parce
qu’ils n’expérimentent pas le e’had. E’had est d’abord l’unité
donc un. Dans e’had il y a d’abord le sacrifice, mes amis, le sacrifice. La
souffrance de Christ mes amis. Et Paul dit « Si je
puis parvenir à la résurrection d’entre les morts en devenant conforme à lui
dans sa mort » quand Paul a écrit cette lettre Christ était
déjà ressuscité, mes amis, plus de 25 ans après il a écrit cette lettre plus de
25 ans, plus de 30 ans après Christ et il dit qu’il voulait devenir conforme à
la mort de Yehoshua. Un mort ne réagit pas ! Vous donnez un coup de pied à
un mort, il ne va pas se réveiller pour pouvoir vous le rendre, il est mort.
Vous le traitez de tous les noms, il ne réagit pas. Vous lui crachez dessus, il
ne réagit pas aussi. Donc si beaucoup de couples chrétiens étaient morts, si
beaucoup d’hommes de Dieu étaient morts, frères, ils ne divorceraient pas
facilement avec leur femme. Si beaucoup de femmes chrétiennes étaient mortes,
si elles avaient expérimenté e’had, notamment la lettre aleph,
ces femmes ne divorceraient pas. Et aleph elle est muette. Ça veut dire
que quand on a expérimenté la mort on devient muet. Aleph ne se prononce pas.
Donc on devient muet. On te crache dessus et tu gardes le calme. On t’insulte
tu ne réagis pas. On fait des vidéos contre toi, tu ne réponds pas. Et tu continues
à marcher. On te traite de faux prophète, de faux docteur, de magicien, de
sorcier, tu continues à faire l’œuvre parce que tu es mort. Tu ne peux plus te
prononcer. Et tu laisses l’odeur de ton sacrifice affecter les ennemis, tes
ennemis. Tu laisses l’odeur, le parfum de bonne odeur de Christ qui se dégage
de toi à cause de ton sacrifice toucher ton entourage. Oh mes amis je vous
assure il y a une puissance dans le sacrifice. Il y a une puissance dans le
sacrifice. Aleph. Jésus, on lui a craché dessus, il n’a pas répondu. Pilate
même était choqué. Ne réponds-tu rien de toutes les accusations dont tu fais
l’objet ? Jésus n’a pas répondu. On nous dit qu’il était là comme
une brebis muette devant ceux qui la tondaient. Il n’a pas cherché à se
justifier.
Oh ! Mes
amis, voulez-vous vivre le mariage heureux en Christ ? Voulez-vous marquer
votre génération ? Frères, il y a eu des gens qui nous ont précédés et qui ont
marqué leur génération. Quand je vois la vie de Paul, quand je vois la vie de
Pierre, quand je vois la vie de Jean, frères, Dieu n’est pas mort avec ces
hommes-là. Non ! Il y a eu d’autres réformateurs que Dieu a suscité, ils
ont connu leur temps, ils sont morts : des Calvin, des John Wesley, des
Charles Finney… des gens qui ont aussi, à leur époque, apporté quelque chose de
nouveau. Frères, quand on regarde de près la vie de ces hommes-là ils ont
expérimenté la lettre aleph, la mort, le sacrifice, ils
ont tout abandonné pour le Seigneur. Je me rappelle de Pierre Valdo, Pierre
Valdo au treizième siècle un riche marchand français, à cette époque Pierre
Valdo s’était rendu compte que beaucoup de chrétiens de France n’avaient pas
accès à la Parole de Dieu. Il était riche, il a vendu tous ses biens et il a
investi dans le Royaume, dans la traduction de la Bible en français. C’était un
précurseur de la réforme protestante. Frères, il s’est sacrifié. Combien de
chrétiens veulent-ils se sacrifier ? Combien de prédicateurs cherchent-ils à se
sacrifier ? On veut d’abord s’enrichir avoir des villas, de belles voitures. On
veut prouver aux gens que nous sommes bénis matériellement. Ce n’est pas ça le
sacrifice, ce n’est pas ça que Dieu veut, mes amis. Il veut d’abord que nos
vies soient totalement sacrifiées et je vous assure la véritable richesse ce
sont les âmes qui sont gagnées, qui sont formées parce que le meilleur
investissement c’est l’Homme, c’est dans l’Homme. Et l’Homme peut dans ce
cas-là produire, procréer, engendrer, enfanter. Et là tu peux mourir et tu
verras que l’œuvre que tu auras faite va perdurer parce que tu as compris la
notion du sacrifice. Pourquoi beaucoup de chrétiens ont du mal à soutenir
l’œuvre de Dieu ? C’est aussi le problème, le problème est là, beaucoup
refusent de soutenir véritablement pour que le Royaume avance. Pourquoi ?
Parce que d’abord ils ne sont pas sacrifiés. Et quand on n’est pas sacrifié on
aura du mal à offrir ses biens au Seigneur pour que le Royaume de Dieu avance.
Donc on a besoin d’aleph. Dans le couple on a besoin d’aleph.
Et je sais
que ce soir il y a des couples, certainement, qui vont être restaurés, qui vont
mourir par rapport à leur chair, par rapport à leur culture, par rapport à leur
propre vision et recevront la délivrance véritable, non des démons parce qu’on
est délivrés des démons à la conversion, la plus grande délivrance c’est par
rapport à la mentalité, les forteresses, l’ignorance, le péché notamment.
Question : J’ai
deux questions : la première c’est quelles sont les conséquences sur un
couple lorsqu’on n’expérimente pas vraiment cette souffrance de Jésus ?
Quelles seront les conséquences positives et négatives ? Et ma deuxième
question c’est de savoir comment faire pour aller vraiment en profondeur pour
pouvoir expérimenter cette souffrance de Christ. Est-ce qu’il faut prier pour
ça ? Comment faire pour expérimenter ça ? Parce que c’est mon désir
en fait. C’est vraiment touchant l’enseignement de ce soir, je voudrais savoir
comment faire pour expérimenter mais vraiment en profondeur ?
Shora Kuetu : Alors
un couple qui n’expérimente pas la lettre aleph c’est-à-dire le sacrifice, la
souffrance de Christ, la Croix les conséquences ne seront jamais positives. Il
ne peut y avoir que des conséquences dramatiques, négatives telles que les
conflits, les disputes, malheureusement, la convoitise, la rébellion,
l’insoumission, la dictature de l’homme vis-à-vis de la femme notamment, la
mentalité de Jézabel également de la part de la femme vis-à-vis de l’homme… Il
peut y avoir, également, par la suite l’adultère et divorce. Et si il y a des
enfants, bien sûr, et bien les enfants peuvent se retrouver complètement
démunis, complètement déboussolés, n’ayant pas une vision correcte de l’homme
pour être préparés à devenir les hommes de demain et les époux de demain et les
femmes pareil, les jeunes filles également n’auront pas une bonne vision d’une
mère et d’une bonne épouse parce que chacun va évoluer de son côté. Donc c’est
la dislocation de la famille, de la souche familiale.
C’est pour
cela que les chrétiens doivent être enseignés correctement, il faut qu’ils
comprennent qu’un chrétien selon la Bible nait mort. La naissance nouvelle,
quand on est né de nouveau, on est né mort. Et on grandit dans la mort. La mort
toujours par rapport aux cultures de ce monde. La mort par rapport à l’éducation
qu’on a reçue de nos parents, certaines éducations qu’on a pu recevoir de leur
part peuvent nous éloigner du Seigneur. La mort par rapport aux coutumes et
traditions. La mort par rapport au péché… Donc il ne faut vraiment pas oublier
cela parce que le Seigneur l’a dit « Si
quelqu’un veut me suivre qu’il renonce à lui-même et qu’il se charge chaque
jour de sa croix ». Ce n’est pas le petit bout de bois que
portent les catholiques, les protestants ou les évangéliques mais c’est vraiment
la souffrance de Christ. Qu’est-ce que Dieu éprouve face au péché ?
Et comment
faire pour expérimenter cela ? C’est dans la relation avec le Seigneur
tout simplement. Dans la relation avec le Seigneur on reçoit sa vie et sa vie
nous amène automatiquement à cette souffrance, cette souffrance nous pousse à
la sanctification, cette souffrance produit en nous la sanctification parce que
la croix produit en nous la repentance,
produit en nous cette œuvre missionnaire. Parce que comment faire pour répondre
à l’appel missionnaire ? Et bien si on n’a pas le cœur de Dieu on ne peut
pas le faire, on peut le faire de manière religieuse mais on n’aura pas le cœur
de Dieu.
Question : D’accord
donc c’est-à-dire qu’au fur et à mesure qu’on va expérimenter des choses donc
quand on va penser à ce que Christ a enduré que ce soit dans le couple, soit
dans l’assemblée des saints, soit avec des frères et sœurs donc au fur et à
mesure qu’on va expérimenter, qu’on va endurer des choses qui vont faire mal
mais en pensant à ce que Christ a enduré donc on ne répond pas, en fait on
laisse faire Dieu. C’est un peu ça en fait ?
Shora Kuetu : Tout
à fait parce que dans Ephésiens
chapitre 5l’apôtre Paul
disait « Maris aimez vos femmes comme Christ
a aimé l’Eglise et s’est sacrifié pour elle afin de la sanctifier ».Donc ça veut dire que d’abord on voit l’amour,
l’amour t’amène au sacrifice c’est-à-dire la mort et ce sacrifice te permet de
sanctifier l’autre, de laver l’autre, d’aider l’autre à comprendre, à avancer. Et
ce n’est pas nous qui changeons les gens, c’est la vie de Dieu en nous qui
d’abord nous amène à la mort et ensuite produit la vie chez l’autre ou chez les
autres.
(…)
Pasteur Ben : Je trouve déjà que c’est un message très équilibré, très profond. C’est
un message qui est aussi dans les temps parce que dans chaque saison
spirituelle, Dieu met l’accent sur des choses spécifiques et le mariage ou le
couple ou la famille représente aujourd’hui le point clé où Dieu veut commencer
les choses parce que souvent quand on parle de l’Eglise les gens ont la
mentalité religieuse d’une salle. D’abord une salle n’est pas une église. La
véritable église c’est d’abord moi, c’est aussi ma famille, c’est l’église. Alors
si à partir de cette dimension-là qui est la famille, les choses ne sont pas
bâties même si nous allons dans une salle, même si nous allons dans une maison
(où) nous nous retrouvons, il n’y aura pas la communion donc il n’y aura pas la
manifestation de Dieu. Et avec tout ce que tu viens d’enseigner tu peux aller en
mission, tu passes ta vie dans le Royaume… donc le mariage c’est vraiment la
clé pour le développement aujourd’hui de l’église et amener les choses à la fin.
Et j’étais très impressionné de voir que la Parole de Dieu a beaucoup de
contours, beaucoup d’éléments cachés, on peut aller soutirer ça seulement par
révélation comme on vient d’entendre, ce soir, parce qu’on peut lire la Bible mais
on l’a lit sans l’illumination, sans beaucoup de clarté. Et les éléments que tu
viens de souligner, les points clés pour bâtir un mariage chrétien, un couple
chrétien ça m’a beaucoup marqué de voir que nous sommes en chemin, nous sommes
en train d’avancer, nous ne pouvons pas prétendre que nous sommes déjà arrivés
parce que l’apôtre Paul un des grands pionniers du Royaume a dit « Je ne dis pas que je suis déjà arrivé
mais je fais des efforts » et cet enseignement m’a beaucoup touché, je
vais encore faire des efforts. Parce qu’en lisant le passage d’Ephésiens 5 à partir du verset 25la Parole dit que « Maris
que chacun aime sa femme comme Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même… ». Ça c’est le sacrifice dont tu viens de parler et
« Christ a aimé l’église en la sanctifiant et en la
purifient et en lavant par l’eau de la Parole pour faire paraître devant
lui cette église glorieuse sans tache ni ride ni rien de semblable mais sainte
et irréprochable ». Je trouve que les choses, les
points-clés que tu nous as enseignés, ce soir, montrent clairement que les
hommes nous avons une grande responsabilité c’est à dire de faire paraître à la
fin de toutes choses nos femmes devant Dieu sans tâche ni ride, irréprochables,
ça c’est quelque chose de formidable.
(…)
Yann Tanguy : Je
suis très content de tout ce qui a été dit ce soir, je bénis le Seigneur et
c’est vrai que le mariage est une notion très importante en fait. Et je me
rends compte que j’ai des efforts aussi à faire, bien évidemment, et ça
interpelle beaucoup surtout dans les temps dans lesquels nous sommes. Et je me
rends compte que l’homme et la femme doivent s’aider mutuellement pour le
sacrifice. Et ce n’est pas évident parce qu’en fait la chair va faire le
contraire. Quand on voit des femmes, quand leur mari souffrent ; et on
voit partout on voit beaucoup, ce que je remarquais, ma femme me faisait
remarquer ça aussi, je ne parle pas forcement d’ici mais de partout, souvent
les femmes de pasteurs sont souvent, on va dire, un peu aigries parce qu’elles
voient que leur mari ont une telle charge qu’elles ont du mal en fait à gérer.
Il y a différentes raison à ça mais on se rend compte que tout ce que tu as dit,
ce soir, surtout la notion de sacrifice, en fait, on doit aider sa femme à
aller au sacrifice et elle doit aussi nous aider à aller et à accepter le
sacrifice. Et c’est pas évident parce que quand on voit quelqu’un souffrir on a
plutôt envie de l’aider charnellement, on a envie de le retirer de là, pour ne
pas qu’il souffre alors que l’enseignement de, ce soir, nous apprend que nous
avons des souffrances qui sont utiles pour, justement, avancer et laisser
tomber la culture, quitter en fait des choses qui sont mauvaises, qui nous
empêchent encore d’avancer vers le Seigneur. Et je bénis vraiment le Seigneur
pour cet enseignement et pour la culture française comme on dit il n’y a pas de
couleur par rapport à la France, la France est multiculturelle aujourd’hui mais
on se rend compte que dans ce pays c’est vrai que la famille est détruite. Et
il n’y a plus d’éducation par rapport aux enfants. Si le couple l’homme et la
femme vont mal forcément ça va resurgir sur les enfants, obligatoirement. Et
donc on construit quelque chose qui est bancal, c’est une plante qui va pousser
de travers et qui finira un jour ou l’autre par, de toute façon, tomber. Et
c’est très important aussi pour les enfants et comme on discutait un petit peu
avant l’émission aussi on voyait qu’aujourd’hui les parents permettent tout à
leurs enfants. On voit des gens qui se disent chrétiens et sous prétexte que
nous sommes libérés, sous prétexte que nous sommes civilisés soi-disant on met
de côté la Parole par rapport à ses enfants parce que soi-disant on les aime et
on permet qu’il y ait petit-copain, petite-copine, qu’ils regardent des bêtises
à la télé, qu’ils aient, pourquoi pas, une télévision dans la chambre ou voir
un ordinateur avec internet donc un accès, bien évidemment, a beaucoup de
bêtises alors que c’est aussi un sacrifice, en fait, l’éducation des enfants. Donc
si les parents se sacrifient l’un et l’autre on se rend compte qu’ils vont
aussi s’aider mutuellement à se sacrifier et aider les enfants à comprendre ce
sacrifice qu’ils doivent faire c’est-à-dire à ne pas se conformer aux choses du
monde.
Shora Kuetu : D’ailleurs
Yann en parlant du sacrifice par rapport à l’enseignement, la 13eme lettre de
l’alphabet hébraïque lamed, lamed a la forme d’un
fouet et lamed nous parle de l’instruction et de l’éducation donc c’est
pour cela que Salomon disait « Ne retire pas la verge de l’enfant sinon
il va devenir sot ». Donc si tu éloignes la verge de l’enfant,
automatiquement, il ne sera pas instruit. Et ça c’est fort de voir comment le Seigneur
peut nous instruire.
Et on a vu,
ce soir, que pour que le mariage réussisse, le mariage chrétien notamment, en
fait, pour qu’il y ait l’unité, l’unité selon Dieu c’est le sacrifice. Or
l’unité selon le monde, l’œcuménisme c’est quoi ? Il n’y a pas le
sacrifice. C’est-à-dire qu’on se met tous ensemble dans un même endroit et on
porte tous le même uniforme et on est uni. Alors que l’unité selon Dieu ce
n’est pas ça. L’unité selon Dieu c’est le sacrifice premièrement et ce sacrifie
est fait par amour pour le Seigneur et on se base sur la relation qu’il y a
entre Christ et l’Eglise. Le Seigneur pour pouvoir nous sauver, nous fiancer il
a dû se sacrifier. Et Paul fait une analogie entre l’homme et la femme et
Christ et l’Eglise et il nous invite également à nous sacrifier, comme le
pasteur Ben le disait, nous les hommes pour nos femmes, notamment, pour pouvoir
les sanctifier, les purifier parce qu’on va, effectivement, les présenter à
Dieu parce que nous sommes, nous hommes, des chefs comme la Parole le dit l’homme
est le chef de la femme tout ça.
Et dans Colossiens 1 : 28Paul dit que « Nous
présenterons à Dieu tout homme devenu parfait en Christ ».
Et ça c’est fort ça veut dire que l’œuvre que nous faisons en tant que
dirigeants, en tant que prédicateurs nous allons présenter ces frères et sœurs
que nous dirigeons au Seigneur quand il reviendra. Il faut qu’ils deviennent
parfaits en Christ parce que nous sommes là, comme la Parole le dit, pour les
perfectionner. Katartiso c’est-à-dire réparer les gens avec la Parole.
Et c’est
vrai que dans le cadre du mariage, il faut vraiment qu’il y ait le sacrifice,
d’abord, donc aleph d’abord le sacrifice de l’homme, oublier parfois ses
propres intérêts, c’est ça le sacrifice, et considérer l’intérêt de l’autre. Et
deuxièmement, il y a la vision large, ne pas être sectaire. Si tu es sectaire
dans le Royaume de Dieu tu ne peux pas aller plus loin. Et ensuite, il y a le
recommencement donc la lettre het c’est vraiment le
recommencement. Ça veut dire qu’il ne faut pas rapidement envisager le divorce
parce qu’il y a un problème, parce qu’il y a des problèmes. C’est-à-dire « Tout est possible à celui qui croit »
nous disent les Ecritures. Et voilà pourquoi quand le Seigneur disait dans Genèse 2 : 20que « L’homme
quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et les deux deviendront e’had ».
C’est vraiment dans la pensée du Seigneur et c’est là pour la
première fois où Dieu nous parle du mariage, mes amis, de la famille.
Et rappelez-vous bien que le retour à la Parole, la réforme
de l'église c'est le retour au livre de Genèse parce que Genèse ce n'est pas la
loi, Genèse c’est comme on l’a vu c’est berechit, le titre de ce livre en
hébreu c’est berechit donc Béréchit bara élohim 'èt
hachamayim vé'èt ha'arets.Au
commencement Dieu créa les cieux et la terre.Et dans ce commencement là il y a tout le plan parfait du Créateur.
Vous savez plus je médite la Parole, plus j’essaie de lire la Bible en hébreu
plus je me rends compte, mes amis, que ; et dans la prière également ;
qu’il y a tellement de profondeur. Voilà pourquoi quand on posait la question
au Seigneur par rapport au mariage notamment dans Matthieu
19« Moïse a dit ceci, toi tu dis quoi ? ». Le Seigneur a dit « Au
commencement » c’est-à-dire en hébreu « berechit »
donc il ramène les gens au berechit, dans le livre de Genèse « … il n’en était pas ainsi ».Et Jésus Christ se présente
à l’église de Laodicée comme étant le principe de la création c’est-à-dire le
commencement c’est-à-dire littéralement le berechit, la genèse. Et il dit dans Apocalypse
22 au verset 12-13là-bas, il dit « Je suis
l’alpha et l’oméga, le commencement et le dernier »
c’est-à-dire berechit, Genèse et Apocalypse c’est-à-dire Jésus se présente
comme étant le berechit. C’est-à-dire que si on veut comprendre le mariage, il
faut avoir la révélation de Yehoshua donc le retour à la Parole c’est le retour
à l’intimité avec Yehoshua, notre maître. Et je vous assure que si vous
comprenez le langage de Dieu concernant la relation qu’il y a entre Jésus et
l’Eglise vous comprenez le mariage, vous comprenez la communion fraternelle et
vous n’allez même plus chercher à vous défendre quand les gens vous attaquent,
vous n’allez même plus chercher à vous défendre quand les gens vous critiquent,
vous allez continuer à faire l’œuvre du Seigneur humblement et c’est ainsi que
vous verrez véritablement la gloire du Seigneur. Et c’est ça ce que Dieu veut.
Et quand on
voit la relation entre Salomon et la Sunamite, Salomon comment il appelait sa
femme d’abord c’était « mon amie ».
On l’a vu il y a trois types de relations qu’il faut bâtir, qu’il faut
développer pour avoir un mariage solide. D’abord, il faut que ta femme soit ton
amie comme le Seigneur disait aux disciples dans Jean
15« Je ne vous appellerai plus
mes serviteurs mais je vous appellerai amis ».Il faut
deuxièmement, il faut que ta femme ou ton mari soit ta sœur, ton frère, membres
d’une même famille, la famille royale, la famille céleste, le Royaume ayant un
même Père, une même loi, la loi divine. Et troisièmement, la fiancée. En hébreu
fiancer veut dire tout simplement consacrer, c’est le mariage.
Vous voyez
mes amis ? Donc ce soir nous avons voulu vous encourager à tenir ferme,
vous qui avez des difficultés, des combats, vous qui avez du mal à pardonner,
vous qui avez du mal à fermer les oreilles aux critiques, si vous vous arrêtez
sur les critiques des hommes vous allez mourir alors fermez les yeux, continuez
à faire l’œuvre du Seigneur et c’est ainsi que vous verrez véritablement la
gloire du Seigneur. Soyez tous encouragés, mes amis, ici et là au nom de Yehoshua.
Estelle Kuetu : J’avais
cette pensée que quand Christ explique qu’il sera difficile à un homme riche
d’entrer dans le Royaume des cieux et si je peux me permettre, je dirais que ce
sera difficile aux femmes du 21eme siècle de rentrer dans le Royaume des cieux si elles
n’acceptent pas le sacrifice parce que nous les femmes du 21eme siècle on reçoit
une certaine éducation de la part de nos parents, la société nous montre une
certaine image et on ne doit pas accepter cette image. On a une place très importante dans le Royaume, on a une place très
importante dans le foyer, on a une place très importante auprès de notre
famille mais il ne faut faire très attention à ne pas prendre la place de
l’homme. Et la société française, la société occidentale qui est en train de gangrener
aussi les autres sociétés, fait que la femme doit maintenant prendre la place
de l’homme. Et je partageais avec des frères tout à l’heure, je travaille et ma
responsable est une femme et je crois réellement depuis un certain temps qu’il n’est
pas bon pour certaines femmes d’avoir des responsabilités et ça se ressent dans
le travail, ça se ressent dans le couple et je pense que vraiment c’est là où la
femme doit faire un travail par rapport au sacrifice. Elle doit apprendre à se
taire, elle doit apprendre à s’humilier, elle doit apprendre à servir son mari,
être au service de son mari et de ses enfants, de ses parents. Et ce que je
vous dis là, franchement, pour ceux qui me connaissent avec le caractère que
j’avais ; et que j’ai toujours parce que Dieu n’a pas fini de me briser ;
je vous parle en connaissance de cause. Et, mes sœurs, si vous voulez vraiment
avancer dans le mariage apprenez à servir vos maris dans tous les sens du terme,
apprenez à être au service de vos enfants, de vos parents et de vos frères et
sœurs parce que sinon ça va être très difficile.
Pasteur Ben : Je
voulais vraiment ajouter un mot parce que c’est rentré dans mon esprit, je
voulais parler des femmes des serviteurs de Dieu. Et vraiment le Seigneur il
fait des choses… En l’écoutant parler je me dis… c’est ce que Dieu a mis dans
mon cœur parce que beaucoup de femmes…
Shora Kuetu : Pasteur Ben était mon pasteur il y a 14 ans.
Pasteur Ben : Donc
je la connais un peu. Ça me dépasse de voir la transformation et là on peut
valider un ministère parce que le ministère ce n’est pas seulement aller dans
les nations de la terre mais bâtir sa maison. Quand la femme d’un homme de Dieu
n’est pas contente à la maison ce ministère-là est déjà foutu, il n’y a plus
rien qui marche. On peut être populaire mais quand à la maison on ne sait pas
éduquer sa femme, enseigner sa femme, donner la Parole qu’on enseigne aux
autres vivre ça à la maison et que la femme d’un homme de Dieu puisse
expérimenter ça. Parce qu’aujourd’hui, comme on disait tout à l’heure avant
l’émission, il y a des divorces en cascade dans le
corps du Christ, les hommes de Dieu divorcent, des hommes qui sont connus
divorcent et ils donnent des raisons que « Non,
ma femme n'a pas suivi mon ministère, n'a pas connu ma vision » mais
en fait nous avons reçu le ministère pour que nous puissions transmettre l’impact
d'abord dans la vie de nos femmes. Et en écoutant votre épouse je trouve qu’un
travail a été fait. C’est ça qui valide ce que tu es entrain d’enseigner
aujourd’hui, ce n'est pas juste la rhétorique pour que les gens comprennent
l'hébreu, le grec mais c'est une expérience vécue et cet enseignement aura de
l'impact au travers des nations parce que c'est une réalité. Et beaucoup de
femmes des hommes de Dieu sont mécontentes c'est comme si Dieu a volé leurs
maris mais c'est parce qu’elles n’ont pas compris d'abord la notion de
sacrifice. Elles n'ont pas compris qu'elles doivent servir Dieu aussi dans les
coulisses parce qu’il y a la place où Dieu a placé la femme dans le ministère. On
voit aujourd’hui beaucoup de femme Jezabelique parce qu'elles n’ont pas compris
cette notion là que Dieu t’a établie là, sers Dieu là et tu es utile là où tu es et
c’est comme ça seulement que la gloire de Dieu va se manifester en commençant
dans un couple et la communauté locale et ainsi de suite dans la communauté
globale. En tout cas c’était vraiment enrichissant pour moi d’écouter cet
enseignement, ça m’a beaucoup impacté, ça m’a beaucoup touché et le témoignage
de votre épouse prouve que ce n’est pas la lettre.
Shora Kuetu : Tu
as suivi nos combats à l’époque quand elle ne voulait pas de Jésus.
(…)
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Matthieu 25:1 à 13
Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. Comme l'époux tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux, allez à sa rencontre! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. Les sages répondirent: Non; il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure. Matthieu 25: 1 à 13
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